POYET
Jean Baptiste
Ses origines
Jean Baptiste POYET est né le 9/10/1882 à Pont de Veyle au Grand
Faubourg.
Son père Antoine Benoit avait 26 ans et était négociant.
Sa mère Claire née COTE avait 20 ans.
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Antoine Benoit POYET |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste POYET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Veyle 1896 - En ville - (voir détails sur lien
Antoine Benoit POYET).
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de mécanicien à
Pont de Veyle.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 15/11/1903.
Il est soldat musicien le 23/09/1904 et libéré le 18/09/1906.
En janvier 1908 il est au 4 rue du Buisson Saint Louis à Paris (10e).
Jean Baptiste POYET se marie à Bourg en Bresse le 24/09/1910 avec Jeanne
CHANEL.
Après il résidera successivement à :
- Lyon 37 rue Auguste Comte en aout 1911.
- Paris 10 rue du docteur Pacquelin 20e A en décembre 1912.
- Paris Avenue Parmentier 11e A début juin 1914.
La guerre
Jean Baptiste POYET est mobilisé au 23e RI (5e compagnie) le 11/08/1914.
Il disparait le 22/09/1914 au bois des Faites (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de la Seine le
12/06/1920.
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23e régiment d'infanterie |
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif
d'Ormont ; il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache
mais il ne peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front
et de flanc qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon
chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile
le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon
atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans
la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er
bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que
l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les
Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques
prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère
en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses
et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ;
l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le
col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner
les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois
des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à
des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des
feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid
et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas,
ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon
(commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour
aborder la lisière du bois des
Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves
les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe
mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus)
est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
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