GUILLARD
Jean Baptiste
Ses origines
jean Baptiste GUILLARD est né à Amareins le 13/06/1882 à Amareins.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née BERTHILLOD avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste GUILLARD mesurait 1.70 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Amareins 1896 - Le Bourg -
- Benoit né le 6/03/1885; marié le 20/05/1922 à Saint Etienne sur
Chalaronne avec Françoise JANIN.
Au moment du conseil de révision Jean Baptiste GUILLARD exerçait le métier
de jardinier fleuriste à Cannes (Alpes maritimes).
Il est incorporé le 15/11/1903 au 44e RI.
Il est libéré le 18/09/1906.
Il réside à Belleville (1906), à Villefranche 6 Bd Louis Blanc valet de
chambre chez le docteur BONNAUD (1910), à Macon 156 rue Rambuteau chez
Paillot horticulteur (1910), à Amareins (1911), à Macon au 156 rue
Rambuteau chez M; PAYLOT (1911), à Charnay la Coupée au château des neuf
clés (1912).
Le 27/07/1912 Jean Baptiste GUILLARD se marie à Macon avec Marie
Antoinette PETIT.
Il s'installe le 7/04/1914 à Pont de Veyle chez DOMBEY.
Liste électorale Pont de Veyle 1914.
La guerre
Jean Baptiste GUILLARD est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 17/09/1914.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Charolles le
25/09/1920.
Il a été inhumé dans un premier temps à Saint Jean d'Ormont au bois
d'Ormont puis transféré à la Nécropole Nationale La Fontenelle à Bande
Sapt tombe 961 (921. sur le site memoiredeshommes.
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23e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Au cours des journées suivantes, nos forces essaient de poursuivre
leur mouvement en avant, mais l'ennemi a fait tête ; il occupe les
hauteurs au nord de la Meurthe. Nos efforts vont venir se briser aux
lignes fortifiées qu'il y a organisées et sur lesquelles le front se
stabilisera pendant plusieurs années.
Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23
septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque
journalière pour conquérir la région boisée et difficile de la montagne
d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il
atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut
en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui
cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon
chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile
le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon
atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans
la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er
bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que
l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les
Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques
prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
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