BOUTENET Charles Francis
Ses origines
Charles BOUTENET est né le 15/04/1895 à l'Abergement de Cuisery.
Son père François avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère
Anne née LAPPE avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles BOUTENET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Abergement de Cuisery 1906 - Hameau de la mare -
Recensement Uchizy 1911 - Quart Guerbet -
Au moment du conseil de révision Charles BOUTENET exerçait le métier de
cultivateur à Uchizy.
Après guerre son père est installé au bourg de Sermoyer.
Après le décès de Anne LAPPE son père se remarie avec Marie GROS née à
Cuisery le 14/01/1868; veuve de Pierre Joseph MORNAY et décédée à
Sermoyer le 6/06/1940.
François BOUTENET décède à Sermoyer le 11/03/1935.
Recensement Sermoyer 1920 - Le bourg -
- Marie née le 27/09/1893 à Abergement de Cuisery; mariée à
Paris 3e le 19/03/1921 avec Marcel DAGUIN.
- Marie Mathilde née le 26/01/1901 à Abergement de Cuisery; mariée à
Sermoyer le 30/10/1920 avec Valéry BUIRET.
- Marie Louise Thérèse née le 17/12/1902 à l'Abergement de Cuisery; mariée
à Sermoyer le 21/05/1921 avec Charles Eugène JOSSERAND; décédée à
Louhans le 16/03/1982.
La guerre
Charles BOUTENET est incorporé à compter du 19/12/1914 au 10e régiment
d'infanterie.
Il est fait prisonnier le 14/05/1915 au bois d'Ailly (Meuse).
Il est rapatrié d'Allemagne pour maladie avec un convoi de grands
blessés le 14/07/1915.
Il décède le 2/03/1916 à Uchizy étant en convalescence.
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Historique du 10e régiment d'infanterie |
dont extrait : A partir du 11 Mai a lieu une nouvelle modification
du dispositif du régiment. Six compagnies sont en première ligne, quatre
compagnies à la Croix-Saint-Jean, deux compagnies à Pont-sur-Meuse.
Le 14 Mai, les Allemands, après avoir pris la Sablière sur le front du
56ème, attaquent sur la gauche du régiment. Un saillant de la ligne
tombe, les Allemands parviennent jusqu’à la ligne de soutien ; mais les
renforts arrivés de la Croix-Saint-Jean reprennent, d’un seul élan, la
Crémaillère en entier et la ligne de soutien. Ce jour-là est tué le
Commandant ARCHER : " Officier supérieur dune bravoure et d’un
dévouement hors ligne.
Le 14 Mai, a, par son énergie, rétabli le combat, en ralliant un groupe
d'hommes et en partant à leur tête sur les Allemands, dont il a tué
trois de sa main, est tombé glorieusement frappé à mort, au moment où il
venait de reprendre le terrain perdu ". (Citation).
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