PONT Maurice
Ses origines
Maurice PONT est né le 4/08/1897 à Romenay au hameau des Barres.
Son père Jean Pierre avait 47 ans et était cultivateur.
Sa mère Félicie née GAUTHIER avait 37 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice PONT mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Romenay 1896 - Les Barres -
Recensement Romenay 1901 - Le Gand Biolay -
- Pierre Eugène né à Romenay le 15/03/1885; marié à Sermoyer le 3/01/1921
avec Marie Alexandrine VEUILLET; décédé à Sermoyer le 29/05/1956.
- Joséphine née à Romenay le 23/04/1889; décédée à Pont de Vaux le
9/08/1975.
- Jules né à Romenay le 10/03/1891; marié à Sermoyer le 5/11/1919 avec
Marie Aline Alexandrine GUILLARD; remarié à Sermoyer le 16/04/1945 avec
Marie Rose BOURCET; décédé à Sermoyer le 15/09/1971.
- Félicie née le 16/10/1895 à Romenay.
- Auguste né le 29/12/1898 à Romenay; marié à La Truchère le 27/11/1923
avec Jeanne Marguerite LAPORTE; décédé le 13/08/1958 à La Truchère.
- Marcel Joseph né à Sermoyer le 8/08/1908; marié à Léa Marie Henriette
LACROIX; décédé à Sermoyer le 22/04/1891.
Recensement Sermoyer 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Maurice PONT exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Maurice PONT est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 32e bataillon de chasseurs à pied (3e compagnie) le
20/11/1917.
Il est tué par balle le 17/08/1918 à 16 h à Tilloloy (Oise).
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Historique du 32e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : Le 12 août, à la nuit
tombante, le Bataillon atteint les sombres frondaisons du Parc de
TILLOLOY devenu un nid
d'obus à ypérite et prend de suite le contact avec les très fortes
arrière-gardes allemandes. Un hardi coup de main dirigé par le
Lieutenant TAILLEUR et le Sous-lieutenant AGUETTAZ est d'un heureux
augure pour les opérations ultérieures.
Celles-ci débutent le 16 août par une série de combats de boyaux qui,
comme toujours, voient la défaite du Boche, mais de quel prix douloureux
est payé ce triomphe ! Les morts du Capitaine HENRY, des Adjudants
LEMEUX, TREBILLON, RAVINI, GAUTHIER et de quelques autres vaillants sont
cruellement ressenties par tous.
Voici le Bataillon devant BEUVRAIGNES, repère redoutable, truqué, bardé
de défenses, regorgeant de défenseurs.
L'ordre est d'avancer et le 17 août 1918, à 6 heures du matin, le nez
dans le barrage d'artillerie, les Chasseurs partent à l'assaut en
chantant, emmenés par le Lieutenant MICHAUD et le Sous-lieutenant
LAMOUREUX. Quelques coups de feux, quelques explosions de grenades, des
feldgrauen qui accourent affolés, les bras levés, la vague bleue
submerge tout, BEUVRAIGNES est à nous !
Mais une fois encore les Bataillons de droite et de gauche ont connu
l'insuccès. Le Boche peut revenir menaçant. Pied à pied les Chasseurs
doivent céder leur conquête. Les Lieutenants MICHAUD et LAMOUREUX sont
tous deux blessés. Les Chasseurs gisent, tout secours est impossible, et
à la tombée de la nuit tant d'héroïsme et de valeur sont réduits à néant
; tout est à recommencer. Le Bataillon a perdu r Officier tué, 5
Officiers blessés, 40 Chasseurs tués, 320 blessés.
Extraits des pertes du 32e BCP
Cimetière de Sermoyer
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