DESGRANGES Victor Joseph
Ses origines
Victor Joseph DESGRANGES est né le 20/05/1886 à Sermoyer.
Son père Joseph avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née GERAY avait 19 ans.
Ses parents se sont mariés le 1/10/1884 à Sermoyer.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor Joseph DESGRANGES mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et
les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - La Croix -
Recensement Sermoyer 1901 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Victor Joseph DESGRANGES exerçait le métier
de cultivateur à Montbellet.
Il est incorporé au 44e RI le 7/10/1907.
Il est clairon le 28/09/1908.
Il est libéré le 25/09/1909.
Il va s'installer à Paris à la fin de 1909 :
- 25 rue des Saints Pères (6e A).
- 40 rue de l'Université en 1911.
- 25 rue Vandame fin 1912.
Victor Joseph DESGRANGES se marie à Paris 7e le 14/04/1910 avec
Henriette GUILLERMIN.
Le couple a eu une fille Jeanne Marguerite née le 10/09/1911 à Sermoyer
et décédée le 5/07/1914 à Sermoyer.
La guerre
Victor Joseph DESGRANGES est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il disparait le 5/09/1914 à Rehainviller.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 31, le 223e quitte ce secteur pour aller
occuper celui de Mont-sur-Meurthe, Mortagne,
Rehainviller, en relève
de trouve du 16e corps, appelées à une autre destination.
Le 5e bataillon (DUCREST) tient les avant-postes en avant de
Rehainviller, face à Lunéville, le 6e bataillon (JUILLET) est en
deuxième ligne à Mortagne, l’ennemi occupe les hauteurs nord du ruisseau
du Laxat 3 kilomètres sud de Lunéville.
Le 4 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET vient prendre le
commandement du Régiment et le soir du même jour, par un combat de nuit,
l’ennemi réussit à s’emparer de Rehainviller, mais ne pousse pas plus
loin. Le bataillon DUCREST se replie sur Mortagne, sauf la 20e compagnie
(compagnie BERTHELOT), qui se maintient à la Tuilerie, à 200 mètres de
Rehainviller.
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne.
L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher en raison
des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de Rehainviller.
Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant JUILLET,
lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY.
Le drapeau reçoit plusieurs éclats d’obus.
Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus.
Extrait des pertes du 223e RI
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