DONGUY Luc Claude
Ses origines
Luc DONGUY est né le 18/10/1892 à Sermoyer au hameau des Thibauds.
Son père Auguste avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Célestine née JACQUEROUX avait 26 ans.
Luc et Valentin DONGUY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Luc DONGUY mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Les Thibauds
Recensement Sermoyer 1901 - Les Thibauds -
- Francisque né à Sermoyer au hameau des Thibauds le 27/08/1887; décédé le
26/05/1950 à Pont de Vaux
- Marie Julie née le 1/05/1889 à Sermoyer; mariée le 7/01/1905 à Sermoyer
avec Pierre Joseph Hippolyte VEUILLET; décédée le 6/08/1966 à Pont de
Vaux.
- Clément né le 8/01/1897 à Sermoyer au hameau des Thibauds; marié à
Sermoyer le 18/11/1919 avec Marie Stéphanie MARILLER; décédé le
15/03/1965 à Chalon sur Saône.
- Robert né le 7/03/1899 à Sermoyer au hameau des Thibauds; marié à
Sermoyer le 13/05/1922 avec Jeanne Marcelle THIVANT; décédé le
23/03/1978 à Macon.
Recensement Sermoyer 1911 - Le bourg -
Recensement Sermoyer 1911 - Charmes - (son neveu Maxime André né à
Sermoyer le 17/06/1905; décédé à Macon le 27/05/1985 à Macon)
Au moment du conseil de révision Luc DONGUY exerçait le métier de
forgeron à Igé.
Il est incorporé au 44e RI le 9/10/1913.
La guerre
Luc DONGUY est tué le 31/08/1914 à Morcourt Proyart (Somme).
Il est inhumé à la nécropole nationale de Montdidier (80 - Somme) tombe
2130.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits : Le lendemain même de son débarquement, les
avant-gardes de VON KLUCK qui arrivent à marches forcées, ayant passé la
Somme aux ponts de Bray, se heurtent à la division.
Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre Morcourt
et Proyart, la poussée d'un ennemi sans cesse renforcé. Le bataillon
PETITJEAN, accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui
l'entourent, lutte longuement à l'arme blanche.
Mais les Allemands réussissent à submerger la position. Les deux autres
bataillons reçoivent les assauts de l'ennemi sur la hauteur qui domine
le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque ride de cette plaine du Santerre,
qui semble mamelonnée à l'infini, est défendue avec une opiniâtreté que
rien n'abat ; chaque repli est jalonné par une ligne de cadavres en
uniforme « feldgrau » qui forment de larges taches à travers les blés
mûrs.
A la tombée de la nuit, ce qui reste du 44e se rassemble aux abords du
champ de bataille où vient d'être arrêté l'ennemi.
Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes
dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une
chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des
patrouilles de cavalerie ennemie.
Le 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons
de Paris.
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