COLIN Ambroise
Ses origines
Ambroise COLIN est né le 22/03/1884 à Brienne.
Son père Jean avait 3 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née CUREAU avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ambroise COLIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Brienne 1896 - Bas de Brienne -
- Marie Claudine née le 9/09/1879 à Brienne; mariée à Brienne le 7/12/1899
avec Claude Marie GAUTHIER; décédée le 26/08/1959 à Le Villars.
- Léontine né le 24/01/1882 à Brienne; mariée le 21/07/1904 avec François
VOLATIER.
- Jean Claude né le 11/03/1886 à Brienne; marié à La Truchère le 1/03/1911
avec Fanny BOURGEOIS; décédé le 28/10/1962 à La Truchère.
- Valentine Ernestine née à Brienne le 29/08/1889; décédée à Lyon le
24/01/1957.
Au moment du conseil de révision Ambroise COLIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1905 pour faiblesse.
Il est incorporé au 56e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 1/11/1907 étant devenu dispensé article 21 : frère au
service.
Recensement Brienne 1911 - Teppe du loup -
Ambroise COLIN se marie à Sermoyer le 9/12/1911 avec
Marie Joséphine BOUVIER demeurant et née à Sermoyer le 27/03/1893
(elle se remarie le 29/07/1919 avec
Joseph Philippe BOURGEOIS).
Il s'installe à Tournus fin 1913.
Recensement Sermoyer 1921 - Le bourg -
Le couple a eu un fils
René.
La guerre
Ambroise COLIN est mobilisé le 3/8/1914 au 56e RI.
Il passe au 66e RI le 11/03/1915.
Il est tué le 25/09/1915 à Agny (Pas de Calais).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale La Targette à Neuville-Saint-Vaast (62 -
Pas-de-Calais) Tombe 514.
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Historique du 66e Régiment d'infanterie. |
dont extraits : Reformé sous les ordres du lieutenant-colonel
QUINTARD, revenu en août 1915, le 66e prend les lignes au sud d'Arras,
en avant du village d'Agny.
Le 25 septembre, les vagues d'attaque s'élancent pour enlever l'ouvrage
du Chat-Maigre, alignées comme à l'exercice. Elles parviennent aux
réseaux ennemis sous une fusillade terrible, inconnue jusqu'ici, et
essayent de franchir les fils de fer incomplètement détruits par notre
artillerie. Beaucoup sont tués, et ceux qui parviennent aux parapets
allemands ne peuvent sauter dans la tranchée. L'ennemi, qui attendait
l'attaque, avait engagé toutes ses réserves. Avec leur héroïsme
habituel, les poilus du 66e avaient rempli la tâche obscure qui leur
était assignée : leur attaque avait permis aux troupes opérant
plus au nord d'enlever Loos et de progresser vers Souchez. « Une fois de
plus, écrivait le général de division, le 66e s'est montré digne de son
passé. »
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