GUILLET Claude Marie Léon
Ses origines
Léon GUILLET est né le 16/03/1881 à Sermoyer.
Son père Claude Pierre avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née MICHEL avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon GUILLET mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1886 - Les Châtelets -
Recensement Sermoyer 1896 - Les Châtelets -
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Marie Françoise née le 24/07/1874 à Sermoyer.
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Pierre Marie né le 21/10/1888 à Sermoyer.
Recensement Sermoyer 1896 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Léon GUILLET exerçait le métier de
cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 (soutien de famille).
Il est incorporé le 14/11/1902 au 23e RI.
Il est libéré le 19/09/1903.
Recensement Sermoyer 1906 - Les Châtelets -
Recensement Sermoyer 1911 - Les Châtelets -
Léon GUILLET se marie à Sermoyer le 28/12/1912 avec Florence BARDAY
demeurant et née à Sermoyer le 8/0/1891 (décédée le 22/10/1976 à Macon).
Le couple a eu un fils Léon Gabriel né à Sermoyer le 20/06/1913; marié à
Moyenmoutiers (Vosges) le 21/05/1938 avec Marie Suzanne VANNIER; décédé
à Seyssel (38) le 4/05/1980.
Recensement Sermoyer 1926 - Le bourg -
La guerre
Léon GUILLET est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 321e RI le 21/09/1914.
Il est nommé caporal le 19/03/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 7/10/1916 : "Gradé très
énergique; s'est montré toujours très actif et très courageux; a su
maintenir son escouade dans un poste avancé sous un violent tir de
grenade."
Il est tué le 16/12/1916 à 18 h à Bezonvaux (Meuse).
Il a été cité à l'ordre de la division : "Caporal grenadier très
courageux; a puissamment contribué au nettoyage de nombreux abris lors
des opérations du 15/12/1916; tué à son poste de combat du dernier
objectif."
Croix de guerre.
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Historique du 321e régiment d'infanterie. |
Dont extraits : Bezonvaux,
c'est l'heureuse journée où le régiment, complétant son bel exploit du
24 octobre 1916, enlève de haute lutte tous ses objectifs et ne s'arrête
qu'après avoir établi ses nouvelles lignes au delà de Bezonvaux. Pour la
deuxième fois, le 321e , en mettant Verdun à l'abri d'un retour
offensif, a bien mérité de la Patrie. Une nouvelle citation à l'Armée et
la fourragère lui sont accordées : « Aux attaques du 15 décembre 1916,
commandé par le lieutenant-colonel PICARD, a porté gaillardement et d'un
bel élan sa première ligne de 3 kilomètres en avant triomphant d'une
résistance opiniâtre de l'ennemi. Au cours de cette attaque a enlevé un
important butin, donc 20 pièces d'artillerie, 30 minenwerfer et 15
mitrailleuses et capturé plus de 1.000 prisonniers ».
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