PICARD Marius
Ses origines
Marius PICARD est né le 21/03/1889 à Sermoyer.
Son père François avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Lucie née BEIGNIER avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés le 5/11/1878 à Sermoyer.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius PICARD mesurait 1.76 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Les Châtelets -
Au moment du conseil de révision Marius PICARD exerçait le métier de
cultivateur.
Son père était décédé.
Il est incorporé au 44e RI le 1/10/1910.
Il est réformé temporairement le 5/11/1910 pour bronchite.
Il est rappelé le 2/10/1911 et libéré le 25/09/1913.
Marius PICARD se marie le 30/12/1913 à Sermoyer avec Marie Yvonne
ANTOINAT demeurant et née à Sermoyer le 21/04/1893 (remariée le
3/08/1920 à Sermoyer avec FELIX Lucien François; décédée le 17/02/1924 à
Sermoyer).
Le couple n'a pas eu d'enfant.
Recensement Sermoyer 1926 - Le bourg -
La guerre
Marius PICARD est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 16/09/1914 à Autrèches (Oise).
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé à cette date par le
tribunal de Bourg le 30/04/1920.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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