Sermoyer
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DESGRANGE Auguste


Ses origines

Auguste DESGRANGE(S) est né le 15/09/1884 à Romenay aux Guillemots.
Son père Jules avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née GRAS avait 24 ans.
Son nom est écrit avec un "S" ou sans "S" à la fin (état civil : pas de "S").
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste DESGRANGE mesurait 1.66 m; il avait les cheveux et les yeux noir.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Romenay 1886 - Les Guillemots -

 - Jules François né à Romenay le 2/01/1883; marié à Saint Amour dans le Jura le 7/07/1909 avec Marie Eugénie Mélanie JALIC (?); après guerre a vécu à Lyon.


Recensement Sermoyer 1901 - Les Thibauds -


Au moment du conseil de révision Auguste DESGRANGE exerçait le métier de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 : "frère au service".
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.
Auguste DESGRANGE se marie à Sermoyer le 31/01/1910 avec Marie Joséphine ANTOINAT domiciliée et née à Sermoyer le 29/09/1889.
(Marie Joséphine ANTOINAT se remarie le 28/07/1919 à Sermoyer avec Léon PONT; elle décède à Pont de Vaux le 24/01/1978).


Recensement Sermoyer 1911 - Les Thibauds -


Liste électorale Sermoyer 1914

Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.


Recensement Sermoyer 1926 - Le bourg -

 

La guerre

Auguste DESGRANGE est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est nommé caporal le 7/09/1914.
Il est cité à l'ordre du régiment le 19/07/1915 : "S'est offert spontanément pour assurer la liaison entre les fractions de première et deuxième ligne dans la nuit du 15 au 16 juillet malgré un barrage d'artillerie violent; très bon chef de patrouille; a déjà été blessé le 25/08/1914".
Croix de guerre avec étoile.

Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il décède le 26/10/1916 à Dugny (Meuse) à l'ambulance 225.
Il est cité à l'ordre du régiment le 8/12/1916 : "Très brave et ayant beaucoup de sang froid; s'est brillamment comporté pendant les journées de septembre te octobre 1916; blessé grièvement le 25 octobre."
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de DUGNY-SUR-MEUSE (55 - Meuse) tombe 1158.

Historique du 333e régiment d'infanterie

dont extraits :

Verdun
(SEPTEMBRE 1916-FEVRIER 1917)

Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sa mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.


Extrait des pertes du 333e RI.


Dugny