CARRY Henri Auguste
Ses origines
Henri Auguste CARRY est né le 20/05/1890 à Sermoyer.
Son père
Claude François avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère
Marie Victorine née VIEUX avait 40 ans.
Ses parents se sont mariés à Pont de Vaux le 5/01/1876; son père était
veuf de Marie Josephte PROST.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri Auguste CARRY mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Le bourg -
- Maria née le 7/03/1892 à Sermoyer; mariée à Sermoyer le 13/02/1913 avec
Vincent MOREAU.
Recensement Sermoyer 1911 - Les Thibauds -
Au moment du conseil de révision Henri Auguste CARRY exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé le 10/10/1911 au 23e RI.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Sermoyer 1914.
La guerre
Henri Auguste CARRY est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI (11e compagnie).
Il est tué au combat de la Fontenelle le 17/07/1915.
Il est cité à l'ordre du régiment le 12/11/1915 : "Soldat très
courageux; le 17 juillet lors d'une attaque allemande fut tué en servant
sa pièce qui avait été mise en batterie sur la ligne occupée par
l'infanterie malgré un feu violent de l'ennemi."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (88 - Vosges) Tombe
630
|
Historique du 23e RI |
dont extraits : Pour rétablir notre situation dans la région de La
Fontenelle et y reprendre l'ascendant sur l'ennemi, il devenait
nécessaire, après les combats des 22 et 23 juin, de monter une nouvelle
opération mettant en œuvre des effectifs plus importants et des moyens
plus puissants. Le commandement s'v résolut et l'on commença, sans
tarder, la préparation de l'action offensive qui devait nous rendre la
possession du terrain perdu et mettre celui-ci pour l'avenir, a l’abris
d'une nouvelle tentative de l'ennemi.
Ce double but fut atteint par les opérations des 8 et 24 juillet ; à la
première, le 23e ne participa que par son chef (le lieutenant-colonel
Sohier), qui dirigea, avec bonheur, l'attaque de gauche sur la cote 627
et par sa 10e compagnie qui couvrit avec habileté le flanc de l'attaque
de droite (1) ; la seconde, brillamment exécutée par la plus grande
partie du Régiment, a valu à celui-ci sa première citation 'à l'Ordre de
l'Armée.
Extrait des pertes du 23e RI |