Sermoyer
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DAUVERGNE Charles


Ses origines

Charles DAUVERGNE est né le 7/07/1892 à Sermoyer.
Sa mère Louise DAUVERGNE avait 24 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles DAUVERGNE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain clair et les gris jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Sermoyer 1896 - Les Châtelets -

 - Marie Hélène née le 15/10/1888 à Sermoyer (père inconnu).
 - Jeanne née le 14/01/1895 à Sermoyer au hameau des Châtelets (père inconnu).


Recensement Sermoyer 1901 - Le bourg -


Recensement Sermoyer 1911 - Le bourg -


Au moment du conseil de révision Charles DAUVERGNE exerçait le métier de boulanger.
Il est incorporé au 10e régiment de chasseurs à pied à compter du 10/10/1913.
 

La guerre

Charles DAUVERGNE décède le 30/08/1914 au combat de la Chipotte (Vosges).
Il est inhumé le 4/10/1914 à Saint Benoit.
Il est transféré à la Nécropole Nationale SAINT-BENOIT-LA-CHIPOTTE (88 - Vosges) France tombe 423.

Historique du 10e bataillon de chasseurs à pied

Le 20, c'est le premier choc sérieux avec l'ennemi dont l'artillerie se dévoile puissante. Malgré l'ardeur démeurée intacte, malgré les prouesses individuelles, il faut se résoudre à interrompre la progression et à prendre part bientôt a un repli général. Un tiers du bataillon déjà a été mis hors de combat. Et qui dira la somme formidable de fatigues endurées, la faim, la soif, de sommeil sup- porté avec vaillance durant ces premières heures de lutte!.

RETRAITE SUR LA MEURTHE ET LA MORTAGNE: — LA CHIPOTTE. (21 août-5 septembre 1914).

La rage au cœur, le bataillon repasse la frontière le 21 août ! Le 23, il s'accroche aux croupes de Badonvillers et de Pexonne. Mais l'ordre arrive de reculer encore et c'est au sifflement des balles allemandes qu'il traverse la Meurthe en hâte, à hauteur de Thiaville.
Le 25, combat meurtrier de Sainte-Barbe. Le flux envahisseur déferle du Nord avec rapidité.
Le bataillon fera l'impossible pour y opposer un barrage. au débouché des bois. Debout, pour mieux voir, le commandant Eveno admire ses braves chasseurs, tandis qu'ils s'élancent à l'assaut de la crête dominant le village, où déjà l'ennemi s'est installé avec, ses mitrailleuses. « Oh ! la belle attaque ! » s'écrie-t-il et presque aussitôt, blessé à mort, il emporte dans la tombe cette vision de toute sa vie.
Les pertes sont cruelles des hommes et des officiers ; pourtant la manœuvre en retraite s'exécute avec ordre.
Un nouvel effort va être tenté, avec la coopération de tous les chasseurs du 21e corps au col de la Chipotte.
Durant 6 jours, une lutte aveugle, épique, se déroule sous la futaie où le Boche déjà s'est accroché et terré.
Le 30 août, le 10e se lance en un assaut d'une témérité folle, brisé presque aussitôt.
Jusqu'au 4 septembre, la bataille se poursuit. Mais l'ennemi, déprimé par la résistance des nôtres, s'arrête et ne bouge plus, et dans le silence impressionnant des grands bois, il ne s'aperçoit pas que les chasseurs se dégagent de son étreinte menaçante, pour aller le retrouver sur d'autres théâtres de combats !


Extrait des pertes du 10e BCP.