DONGUY François Léon
Ses origines
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François Léon DONGUY est né le 25/04/1892 à
Sermoyer au hameau des Ferrands.
Son père Nicolas Joseph avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Anais DONGUY avait 36 ans.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Léon DONGUY mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Les Ferrands -
- Marie Mélanie née le 15/09/1878 à Chavannes sur Reyssouze; mariée le
30/11/1901 à Sermoyer avec Pierre Marie Auguste POUTRAIN; décédée le
23/08/1949 à Sermoyer..
- Marie Anais née le 25/04/1892 à Sermoyer (soeur jumelle de François
Léon); mariée le 10/03/1910 à Sermoyer avec Louis François BORJON;
décédée à l'hôpital de Pont de Vaux le 30/03/1992.
- Hippolyte née à Sermoyer le 13/05/1894; a été blessé gravement par balle
à la tête le 26/09/1915 à Jonchery; marié à Sermoyer le 21/07/1920 avec
Henriette Maria GUILLERMIN; décédé le 23/12/1980 à Tournus.
Les Ferrands
Recensement Sermoyer 1911 - Le Paray -
Sa nièce : Hortense Marie Anna BORJON née le 19/01/1911 à Sermoyer au
hameau du Paray; mariée le 5/11/1927 à Sermoyer avec Marcel DORIER.
Au moment du conseil de révision François Léon DONGUY exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 9/10/1913.
La guerre
François Léon DONGUY est tué le 19/08/1914 à
Dornach (Alsace).
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits : L'armée d'Alsace, alors reformée sous les ordres du
général PAU dans la région de Belfort, reprend l'offensive et la 14e
division (général CURÉ) arrive devant Mulhouse le 19 août vers 10
heures.
Le 44e est engagé aux lisières nord du faubourg de
Dornach. Les Allemands,
solidement installés, dominent le champ de bataille ; leur artillerie
est nombreuse, mais rien n'empêche le régiment, dans un élan superbe,
d'aborder le village.
Maison par maison, verger par verger, le combat s'engage, revêtant la
forme d'un corps à corps éperdu. Un grand nombre d'habitations couvertes
par la croix de Genève, et que notre artillerie respecte, sont bourrées
d'ennemis qui tirent à bout portant.
Les pertes sont nombreuses, mais elles sont largement vengées. Un jeune
officier de réserve, le sous-lieutenant VUILLET, commandant une section
de la 8e compagnie, entraîné par les péripéties de la lutte dans une
vaste propriété, se trouve subitement face à face avec une compagnie
ennemie en position d'attente. Payant d'audace, il s'élance, saisit à la
gorge le capitaine ; ses hommes le suivent, et, imitant son exemple,
désarment les officiers et les sous-officiers. Les soldats mettent bas
les armes d'eux-mêmes. Et les 125 Allemands, stupéfaits, se trouvent
prisonniers d'une trentaine de Français.
Vers 14 heures, Dornach est enlevé de haute lutte, et Mulhouse évacué
par l'ennemi. Les troupes de la division, acclamées par toute une
population dont le cœur est resté français, défilent dans Mulhouse
reconquis où, pendant quarante-quatre ans d'oppression, jamais un
Hohenzollern n'avait osé se montrer.
Extrait des pertes du 44e RI
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Cimetière de Sermoyer
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