Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît
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AULEN dit AUBER Camille
Gottfried
Ses origines
Camille AULEN est né à Thann dans le Haut Rhin le 8/11/1896.
Son père Louis né à Bitschwiller les Thann le 16/05/1872.
Sa mère Marie née EBERSOLD née à Steinbach le 13/08/1872.
Ses parents se sont marié à Thann le 18/05/1896
Thann ville martyre
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Camille AULEN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet de
l'enseignement.
Sa vie avant la guerre
A cette époque, l'Alsace était allemande.
Camille AULEN et sa famille dans le plus grand dénuement rejoignent
Belfort avant 1914. Mais on a évacué de la ville "les bouches inutiles"
, il est arrivé avec les siens par le train en gare de
Bourg-en-Bresse....et de là, à Vandeins puis Chanoz. En butte, comme
d'autres réfugiés, à l'hostilité de la population, il a montré qu'il
était un vrai patriote...français.
Jacques COLLET (Expo Chanoz 2016).
Il avait un frère Joseph François né à Thann le 28/03/1901; il était
jardinier et s'est marié à Neuville les Dames le 17/07/1920 avec
Jeannette DESPLANCHE; le couple avait eu un fils Clément né en 1918.
Recensement Neuville les Dames 1921 - Route de Vonnas -
Recensement Vandeins 1926.
Recensement Chaveyriat 1936 - Le bourg - (La famille de son frère Joseph
François)
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Cimetière de Chaveyriat (détail de la tombe). |
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La guerre
Au moment du conseil de révision Camille AULEN exerçait le métier de
charretier à Chanoz.
Il est incorporé au 133e RI le 9/04/1915.
Il passe au 23e RI le 2/12/1915.
Il est inscrit au tableau spécial de la médaille militaire le 17/04/1917
: "Jeune soldat brave et audacieux pendant le combat du 16/04/1917; a
été admirable d'ardeur et de courage; s'est avancé seul contre une
mitrailleuse ennemie en action; debout sur la tranchée a mis le tireur
hors de combat s'est emparé de la pièce et a fait prisonnier dix
allemands qui l'entouraient".
Croix de guerre avec palme.
Il est tué le 1/09/1918 dans la région de Cuffies (Aisne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/09/1918 : "Titulaire de la
médaille militaire vient d'affirmer son mérite en faisant
personnellement 2 prisonniers dans la journée du 28 juillet".
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Le Bois Roger à Ambleny (Aisne) Tombe 122.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Après une poursuite de 2 à 3 kilomètres, le
Régiment se heurte à nouveau aux défenses que l'ennemi a organisées sur
le plateau de la Montagne-Neuve au nord de
Cuffies. Les 2e et 3e
bataillons viennent s'accrocher aux pentes sud et sud-ouest de ce
plateau dans une situation tout à fait analogue à celle dans laquelle se
trouvait le Régiment, quelques jours avant au ravin de Pasly.
Dès le 31 août au matin, la bataille recommence dans les mêmes
conditions de difficulté et d'âpreté, de part et d'autre de la route de
Béthune, qui constitue l'axe de marche du Régiment.
A droite, le 3e bataillon (capitaine Payen), cherche à prendre pied sur
la cote 132. A gauche, le let bataillon tente de gagner la hauteur en
débouchant du ravin de la Sablière.
Mais, malgré tous leurs efforts, malgré des prodiges d'héroïsme
individuels, malgré les lourdes pertes noblement consenties
(sous-lieutenant Costes et Limandas tués), nos hommes ne peuvent
sérieusement progresser et constatent avec rage « qu'il y a trop de
mitrailleuses ». La lutte se poursuit cependant acharnée et sans répit,
les 1er et 2 septembre, de part et d'autre de la route; quelques groupes
parviennent à prendre pied sur le plateau et s'y maintiennent en dépit
des plus violentes contre-attaques; le Régiment déploie tonte sa
puissance de feux, progresse à la grenade par les boyaux conquis à
l'ennemi, harcèle sans répit les premières lignes et les arrières.
Aussi, la situation de l'ennemi est-elle devenue intenable; dans la nuit
du 2 au 3, il rompt brusquement le combat et se retire vers le nord,
nous laissant en possession du plateau que ses morts couvrent à perte de
vue; la poursuite est aussitôt entamée en liaison avec le 128e et, dans
la soirée, le Régiment atteint la région de Clamecy où, passé en
deuxième ligne, il stationne sans incident, abrité dans de vastes
creutes, jusqu'au 10 septembre, date à laquelle il est envoyé au repos
à, Soissons.
Au cours de cette dure période, le Régiment a donné toute la mesure de
sa valeur offensive et il a. glorieusement rempli la rude tâche qui lui
était assignée. Malgré les difficultés du terrain, malgré l'acharnement
déployé par l'ennemi et la puissance de ses moyens défensifs, il a
nettement imposé sa volonté supérieure et il a contraint à reculer son
valeureux adversaire, partout où il l'a attaqué.
Les pertes malheureusement ont été lourdes; elles se sont élevées, pour
cette période de 15 jours, au chiffre total de 426, soit : 85 tués (dont
7 officiers), 334 blessés (dont 8 officiers), 17 disparus.
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