PETIT
Jean
Ses origines
Jean PETIT est né le 30/12/1887 à Chanoz Chatenay à l'Allée Megret.
Son père
François avait 41 ans et était garde particulier.
Sa mère
Jeanne née MAZUIR avait 38 ans.
Ses parents se sont mariés le 4 octobre 1868 à Neuville-les-Dames.
Pierre François et Jean PETIT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean PETIT mesurait 1.64 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Brandelières - (l'état civil
ne fait pas état du prénom "Marie").
- Jean né le 28 juin 1870 à Neuville-les-Dames; décédé le 18 décembre 1887
à Chanoz-Chatenay.
-
Benoite.
- Pierre François (1873 - 1916)
- François né le 16 novembre 1878 à Chanoz-Chatenay;
marié à Chanoz Chatenay le 26/11/1908 avec Françoise JAY; décédé le 15
janvier 1958 à Lyon.
Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Brandelières -
Au moment du conseil de révision Jean PETIT exerçait le métier de
cultivateur à Relevant.
Il est incorporé au 60e RI le 8/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Jean PETIT se marie à Chaneins le 12/11/1912 avec Marguerite HUMBERT
demeurant à Romans et née à Saint Etienne sur Chalaronne le 6/12/1892
(décédée à Chanoz Chatenay le 27/06/1949).
Liste électorale Chanoz Chatenay 1914.
Jean PETIT a eu une fille Joséphine Marcelle née à Chanoz Chatenay le
2/08/1913.
Recensement Chanoz Chatenay 1921 - Le bourg - (Sébastien JAY était le
père de Françoise JAY mariée avec François PETIT).
La guerre
Jean PETIT est mobilisé le 3/08/1914 au 60e RI.
Il est tué à Jonchery le 25/09/1915.
Extrait registre des décès Chanoz Chatenay 1919 n° 2.
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Historique du 60e RI |
dont extraits : A 9h 15, l'artillerie allonge soudainement son tir
: toutes les premières vagues bondissent sur le parapet d'un élan
magnifique, cependant qu'à gauche les cavaliers du 11e chasseurs à
cheval s'élancent à toute allure et que les pièces du 47e désignées pour
accompagner l'infanterie viennent se mettre en batterie tout près de nos
lignes. Minute inoubliable qu'il faut avoir vécue si l'on veut
comprendre ! Hélas ! quelque intense qu'ait été le bombardement, le
Boche n'était pas anéanti. Il attendait. Quand les casques paraissent
au-dessus du parapet un tir effroyable de fusil et de mitrailleuses se
déchaîne, accompagné par le fracas des minen et des canons qui
s'acharnent sur certains points. Les pièces d'accompagnement ont leurs
chevaux tués et le plus grand nombre des hommes sont mis hors de combat.
Nos vagues d'assaut sont prises de front par les mitrailleuses du point
202, de flanc par celles qui tirent de 230 et de 140. En cinq minutes,
une bonne partie 21 des assaillants sont couchés sur le terrain
bouleversé. |