DAGALLIER Benoit Joseph
Ses origines
Benoit Joseph DAGALLIER est né à Neuville les Dames le 27/02/1880.
Son père Henri Joseph avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née PACARD avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit Joseph DAGALLIER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Rollands -
- André né le 1/10/1882 à Neuville les Dames; marié le 16/10/1908 à Vonnas
avec Maria GUILLOT.
- Jean Marie François né le 30/11/1884 à Neuville les Dames; décédé le
26/02/1903 à Chanoz Chatenay.
Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Rollands -
Au moment du conseil de révision Benoit Joseph DAGALLIER exerçait le métier
de charron forgeron.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 25/09/1904.
Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Les Rollands -
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Rollands -
Liste électorale Chanoz Chatenay 1914.
Benoit Joseph DAGALLIER était célibataire.
La guerre
Benoit Joseph DAGALLIER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué à Vic sur Aisne le 4/10/1914 à 13 h.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Vic sur Aisne Tombe 712.
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Historique du 35e RI |
dont extraits :
Le 10, la division change de zone d'action
et marche par Sennevières et Fresnoy sur Rouville ; on échange en cours
de route quelques coups de feu avec des patrouilles de cavaliers
ennemis. Sur le soir, une patrouille du 2e bataillon, envoyée vers Crépy-en-
Valois, rend compte que cette ville a été évacuée par l'ennemi. La
poursuite commence. Malgré quatre jours et quatre nuits de corps à
corps, le 35e marche sur les talons de l'adversaire qui défend
énergiquement le terrain. Le 11 on atteint Vivières ; le 12, après avoir
enlevé la ferme de Pouy et de la Raperie, il faut, pour déborder
Courtieux, s'emparer de la crête fortement organisée du Châtelet. On
force le même jour le passage de l'Aisne à Vie. Le 13, le Régiment
o'^tant emparé de la ferme Chape aumonts se porte sur St-Christophe et
HauteBraye. Le hameau de Chevillecourt que nous atteignons le 14
septembre marque sur notre route, la limite de l' effort sublime qui
sauva la France, immortalisé sous le nom de « Victoire de la Marne ».
Le 20 septembre, au matin, une violente contre-attaque ennemie au cours
de laquelle notre 2e bataillon fut cerné, décimé, capturé après une
résistance désespérée, établit notre ligne définitive en avant de
Hautebraye.
La guerre de tranchée commençait.
Après avoir successivement pris position dans les différents points des
environs, le régiment se fixe en Octobre et Novembre sur le plateau de
Berry-St-Christophe, organise des tranchées et fait les attaques des 30
Octobre et 12 Novembre.
Pertes du régiment.
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