BIAJOUX Claude
Ses origines
Claude BIAJOUX est né le 8/11/1898 à Romans à la Grande Grange.
Son père Joseph avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née PETIT avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Chanoz Chatenay le 24/03/1886.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BIAJOUX mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Romans 1901 - La Grande Grange -
- Joseph né à Romans le 30/10/1887; avant et après guerre à vécu à
Condeissiat.
- Jeanne née le 20/08/1889 à Romans; mariée à Romans le 8/11/1910 avec
Claude Marius GUICHARDON; décédée à Bourg le 30/04/1970.
- Marie née à Romans le 16/10//1891; mariée à Villeurbanne le 25/09/1921
avec Louis CLAPASSON; décédée à Lyon 9e le 29/06/1971.
- Claudine née à Romans née le 21/04/1897; décédée le 23/03/1984 à paris
15e.
Recensement Romans 1906 - Le bourg -
Son père décède le 3 novembre 1902 à l’âge de 47
ans.
Au moment du conseil de révision Claude BIAJOUX exerçait le métier de
cultivateur à Chanoz Chatenay.
La guerre
Claude BIAJOUX est incorporé le 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 19/10/1917.
Il passe au 9e RI le 7/04/1918.
Il est tué à Breny (Aisne) le 23/07/1918.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Neuilly-Saint-Front (Aisne) Tombe 1600.
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Historique du 9e régiment d'infanterie |
Dont extraits : C'est alors que, sur l'ordre du commandant en
chef, toutes les troupes en secteur, le 18 juillet, sans préparation
d'aucune sorte, se mettent en marche à 4 heures 33 du matin et
bousculent l'ennemi par la rapidité imprévue de la manœuvre. C'est la
contre-offensive qui va libérer d'un seul coup la presque totalité du
département de l'Aisne, le premier acte de la victoire décisive. Le 9e ,
commandé tour à tour par le colonel LEROUX et le chef de bataillon
BECKER, se taille une large part de gloire dans ces journées
historiques. Marchant tout d'abord dans le sillage des deux autres
régiments de la division, qui ont enfoncé les premières défenses sur la
rive gauche de l'Ourcq, bientôt son tour arrive de se précipiter dans la
mêlée. Il emporte de haute lutte Vichel-Nanteuil, où la compagnie SERRES
se couvre de gloire ; Breny,
Armentières sont enlevés, malgré les feux meurtriers qui le déciment de
tous côtés ; une brillante charge à la baïonnette assure définitivement
la conquête du village d'Armentières et vaut au 2e bataillon une
citation à l'ordre de la 33e division.
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