GUILLERMOZ Nicolas
Ses origines
Nicolas GUILLERMOZ est né le 20/01/1886 à Chanoz Chatenay au Buis.
Son père Benoit (1862 - 1940) avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Mélanie Antoinette née PACCARD avait 20 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Paul de Varax le 1/12/1883.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas GUILLERMOZ mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Buis -
- Jean né le 27/03/1884 à Saint Paul de Varax; décédé le 21/01/1908 à
Chanoz Chatenay.
- Marie née à Chanoz Chatenay le 21/02/1888; mariée à Chanoz le 3/12/1910
avec Félix GEREX.
- Joseph né à Chanoz Chatenay le 18/07/1891; décédé le 15/05/1912 à
Chanoz.
- Louise née le 1/03/1896 à Chanoz Chatenay; décédée le 12/06/1896.
-
Benoit Alphonse né à Chanoz Chatenay le 3/05/1897; marié à Attignat
le 1/06/1922 avec Marie Lucie Léonie PERAT (?); décédé à Attignat le
9/11/1966.
Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Buis -
Recensement Neuville les Dames 1901 - Montbiat -
Montbiat
Recensement Neuville les Dames 1906 - Montbiat -
Au moment du conseil de révision Nicolas GUILLERMOZ exerçait le métier
de cultivateur à Neuville les Dames.
Ses parents résidaient à Chanoz Chatenay.
Il est incorporé au 44e RI le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Buis -
Recensement Neuville les Dames 1911 - Montbiat -
Nicolas GUILLERMOZ était célibataire.
La guerre
Nicolas GUILLERMOZ est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il disparait à Reillon (Meurthe et Moselle) le 8/10/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
7/09/1921.
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Historique du 223 RI |
dont extraits : Les Allemands, malgré leurs échecs précédents,
n’avaient pas renoncé à la conquête du terrain perdu en juin.
Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation
d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes.
Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois
Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les
déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le
sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de
l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se
prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans
modifier beaucoup les positions respectives des adversaires. Le mauvais
temps y mit un terme.
Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de
la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des
tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français
et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la
circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses
accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées
inexistantes.
Extraits des disparus de la 22e Cie.
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