Chanoz Chatenay
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DUMONT Louis Valère


Ses origines

Louis Valère DUMONT est né le 12/12/1881 à Rosay (Jura).
Son père Victor avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Adèle née CULAT avait 33 ans.



Rosay (Jura).

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Valère DUMONT mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noir et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

Louis Valère DUMONT avait un frère Marie Alphonse né le 24/01/1878 à Rosay.

Au moment du conseil de révision Louis Valère DUMONT exerçait le métier de cultivateur à Orgelet (Jura).
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé le 14/10/1902 au 44e RI.
Il est libéré le 21/09/1903.
En 1908 il s'installe à Saint Amour.

Il se marie le 20/04/1910 à Chanoz-Chatenay avec Victorine RIGOLLET demeurant et née à Chanoz Chatenay le 4/01/1887 (décédée à Tassin la demi lune le 14/05/1972).


Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Le bourg -

Il était alors ouvrier mécanicien et résidait à Saint Amour dans le Jura.
Ses deux parents étaient décédés.
Le couple a eu une fille Rosa Joséphine.
 

La guerre

Louis Valère DUMONT est reconnu apte au service armé le 11/12/1914.
Il est incorporé le 15/02/1915 et sert successivement au :
  - 4e bataillon d'infanterie légère d'Afrique,
  - 119e RI,
  - 267e RI.

Il est blessé le 24/05/1916 à Cumières (Meuse).
Il décède de ses blessures le 26/05/1916 à Rampont (Meuse)

Historique du 267e RI.


dont extraits : Les 5, 6 et 7 mai, le régiment cantonne à Julvécourt. Le 8, il occupe les tranchées de Cumières ainsi que celles au nord de Chattencourt, et se trouve de nouveau au repos à Saint-André du 15 au 22 mai, jour où il part par alerte pour Nixéville. Dans la nuit du 23 au 24, il remonte aux tranchées, mais le 5e bataillon, qui doit relever à Cumières un bataillon du 254e régiment d'infanterie, ne peut arriver à franchir un tir de barrage des plus violents et à dépasser la station de Chattencourt. L'aube du 24 le trouve sans abri au milieu des champs, tandis qu'on apprend que Cumières est aux mains des Allemands.
Ordre est donné de reprendre Cumières.
A 6 h.15, le 5e bataillon se déploie et part à l'attaque du village. Le commandant KLIPPFFEL, chef du bataillon, est blessé dès le début, de l'action. Et, bien que certains éléments parviennent à se jeter dans les tranchées allemandes, l'attaque s'arrête contre les lisières sud de Cumières. Le bataillon reste toute la journée dans une situation des plus critique; il est relevé à la nuit et part pour Saint-André.
Le 25 mai, les éléments du 5e bataillon arrivent à Saint-André vers 18 heures; ils cantonnent dans ce village avec l'état-major du régiment. Le 6e bataillon demeure sur la deuxième position. Le 27 mai, l'état-major et le 5e bataillon quittent Saint-André dans l'après-midi pour venir au cantonnement bivouac de Julivécourt.


Extrait des pertes du régiment.




Cumières-le-Mort-Homme est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle fait partie des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale non reconstruits car classés en zone rouge du département de la Meuse.