CHARVET Jean Marie
Ses origines
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Jean Marie CHARVET est né le 18/02/1890 à Vandeins au hameau du
Geoffray.
Son père
Joseph avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère
Antoinette née BAYOUX avait 27 ans.
Ses parents se sont mariés le 12/01/1889 à Chanoz; son père était veuf
de Célestine CALTON. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie CHARVET mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Neuville les Dames 1901 - Montbiat -
Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquez sur l'image).
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Buis -
Au moment du conseil de révision Jean Marie CHARVET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Chanoz Chatenay 1913 (Probablement erreur sur
l'année de naissance de son père : 21/12/1859 au lieu de 21/12/1849).
La guerre
Jean Marie CHARVET est mobilisé le 3/08/1914 au 133e RI.
Il est blessé le 16/06/1915 : éclat d'obus à la tête au combat de
Metzeral.
Il est cité à l'ordre du régiment le 16/02/1916 : "Soldat qui a toujours
eu au feu une conduite exemplaire; a été blessé en exécutant sous un
violent feu d'infanterie des travaux d'offensive à Metzeral".
Il passe au 24e RI (5e compagnie) le 21/07/1916.
Il est blessé par éclat d'obus à Verdun le 31/12/1916.
Il est tué le 4/12/1917 à 14 h à Urvillers (Aisne).
Il était décoré de la Croix de guerre.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Saint Quentin (Aisne) Tombe 1934.
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Historique du 24e RI |
dont extraits : Relevé le 30 octobre par le 28e R.I., auquel il
laisse le 3e bataillon en soutien, le 24e , après un repos de huit jours
dans les villages détruits de Grand-Séraucourt, Artemps, reprend sa
place. Il fait plus froid et il y a du brouillard le matin. La nécessité
d'avoir des renseignements sur l'ennemi amène le commandement à
effectuer des coups de main fréquents. Méthodiquement préparé, celui de
l'aspirant TEYSSIER réussit parfaitement. Après des réglages discrets et
des destructions opérées par les 58, le 30, à 4 heures, la 2e section de
la 2e compagnie pénètre, protégée par un encagement sévère, dans la
tranchée adverse et s'empare de sept prisonniers et d'une mitrailleuse.
Le régiment a les honneurs du communiqué. Le 14 et le 15, relève par le
28e R.I. Des travaux sont exécutés sur la position intermédiaire. Le 24,
des mesures sont prises pour un mouvement en avant éventuel ; le
régiment a, à la droite du secteur, un bataillon en première ligne et un
à la cote 108. Le 28, l'ennemi, qu'inquiète l'offensive de Cambrai,
tente deux coups de main simultanés brillamment repoussés. Grande
activité d'artillerie les jours suivants ; le régiment tente un coup de
main le 4 décembre à l'est de la route de Saint-Quentin.
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