Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

RONJON Claudius Jean Marie


Ses origines


Claudius RONJON est né à Lyon le 5/03/1896.
Son père Claude avait 38 ans.
Sa mère Louise Juliette née DAMMEVILLE avait 33 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius RONJON mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Granges noires -

 - Louis Georges Antoine né à Champagne au Mont d'Or le 27/12/1899; après guerre a vécu à Bourg;


Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Corrobert - (Son père décède le 4/10/1906).

Au moment du conseil de révision Claudius RONJON exerçait le métier de cultivateur.

La guerre

Claudius RONJON est incorporé le 9/04/1915 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 2/12/1915.
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/08/1916 : "Patrouilleur volontaire très crâne et très énergique; le 20/08/1916 a attaqué vigoureusement à la grenade une reconnaissance ennemie bien supérieure en nombre et la mise en fuite; a été pour ses camarades un bel exemple de bravoure et d'entrain".
Il passe au 255e RI 23e compagnie le 19/07/1916.
Il est tué par un éclat d'obus à la Cote du Poivre au ravin du bois Carré près de Verdun le 16/12/1916 à 17 h.
Il est cité une 2e fois : "Jeune soldat de la classe 1916 d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve; déjà cité; tombé glorieusement au cours de l'assaut du 15/12/1916 en faisant l'admiration de ses camarades et de ses chefs".
Croix de guerre avec 2 étoiles de bronze.


Cimetière de Chanoz Chatenay.

Historique du 255e RI

dont extraits : Sur ces entrefaites, l'aspect de la lutte s'est modifié ; de la défensive douloureuse, la IIe armée est passée à l'offensive. Déjà, sur la rive droite, le 24 octobre, une première action nous a rendus maîtres des forts de Douaumont et de Vaux ; l'étreinte ennemie s'est desserrée. Pour dégager Verdun, il importait d'élargir nos conquêtes et de porter notre ligne au nord de Vacherauville, de la côte du Poivre, de Louvemont, de Bezonvaux ; ce fut le but de l'offensive de décembre 1916, à laquelle le 255e participa.
Le 15 décembre, à 10 heures du matin, le régiment montait à l'assaut de la côte du Poivre ; il semblait qu'une minutieuse préparation d'artillerie de cinq jours eût dû abattre tous les obstacles dont la ligne allemande était hérissée ; sur le front d'attaque du 255e , le travail de destruction avait été malheureusement incomplet. Tandis qu'à l'Est, les 22e et 23e compagnies, dans un splendide élan, parvenaient d'un seul bond jusqu'aux limites fixées de leur progression, la 21e compagnie était arrêtée dès le départ par un nid de mitrailleuses demeurées intactes sous leur blockhaus et semant la mort en avant d'elles. Il ne fallut pas moins de la nuit du 15 décembre, au 2e bataillon, pour contourner l'obstacle, le réduire au silence, s'en emparer.
Le 16 décembre à l'aube, le 255e avait atteint tous ses objectifs. La vaillance des 4 troupes fut exaltée en divers ordres du jour ; une citation à l'ordre de l'armée récompensa la magnifique conduite de la 21e compagnie, dont tous les chefs étaient tombés et la section Delord, anéantie sous un barrage d'artillerie.