DEGOTTEX Claude
Benoit
Ses origines
Claude Benoit DEGOTTEX est né le 12/11/1897 à Condeissiat au Champ
Moulin.
Son père Claude François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BLANC avait 26 ans.
Le père et le fils figurent sur le monument aux morts de la commune avec
toutefois une inversion au niveau de l'année de décès (ou confusion dans
les prénoms).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Benoit DEGOTTEX mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Les Brandelières -
- Claude Victor né à Chanoz Chatenay le 4/02/1902; décédé à Chanoz
Chatenay le 8/06/1948.
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Brandelières -
Au moment du conseil de révision Claude Benoit DEGOTTEX exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Claude Benoit DEGOTTEX est incorporé le 3/09/1916 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 27/02/1917.
Il est évacué le 15/11/1917 et rentre au 42e RI le 11/08/1918.
Il disparait le 29/08/1918 près de Pasly (Aisne).
Il décède de ses blessures le 22/10/1918 au
Lazaret de Giessen.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale des prisonniers de guerre français de Sarrebourg
(Moselle) Tombe 1595.
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Historique du 42e RI |
dont extraits : Après 12 jours de repos passés dans la région
N.-O. de Lizy-sur-Ourcq, le 42e est à nouveau jeté dans la mêlée au
N.-E. de Soissons ; combattant sans répit et sans trêve du 26 août au 5
septembre, malgré la résistance acharnée de l'ennemi, il a réalisé une
avance de plus de 5 kilomètres. Parti au premier assaut des régions du
Mont de Pasly, il s'est
emparé tour à tour du bois et du plateau de la Montagne, du mont de
Cuffies, du bois du Ravin et des Carrières Souterraines. Il franchit les
bois de la Redoute et de la Pieuvre, et le soir du 4, d'un ultime et
victorieux assaut, a enlevé le village de Clamecy. Au cours de ces
combats, il a capturé 155 prisonniers dont deux officiers, 2 pièces de
77, un m. w. lourd, 460 obus de 210 et 152 caisses de douilles, 5
mitrailleuses lourdes, 30 mitrailleuses légères, des centaines de
caisses de grenades et de cartouches et une quantité énorme d'armes et
de munitions de toutes natures, qui n'ont pu être dénombrées en raison
de l'avance rapide du Régiment.
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