Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

DERUDET Félix Jean Marie


Ses origines

Félix DERUDET est né le 4/11/1896 à Chanoz Chatenay au Poulets.
Son père Jean avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née MICHAUD avait 23 ans.



Le père et le fils figurent sur le monument aux morts de la commune.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix DERUDET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Poulets -


Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Poulets - (le nom CHARVET doit être une erreur).



Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Champ de Biziat -

 - Marie Mélanie née à Chanoz Chatenay le 23/01/1899; mariée le 24/11/1919 à Chanoz Chatenay avec Claude Victor RIGOLLET.
 - Léon Marius né à Chanoz Chatenay le 1/03/1903; marié le 12/12/1925 à Neuville les Dames avec Constance Delphine THOUNY; décédé le 2/12/1976 à Saint Cyr sur Menthon.


Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Champ de Biziat -

Au moment du conseil de révision Félix DERUDET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Félix DERUDET est incorporé au 44e RI le 9/04/1915.
Il est "aux armées" à partir du 28/11/1915.
Il disparait le 16/04/1917 à la ferme le Godat.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 7/09/1921.


Cimetière de Chanoz Chatenay.

Historique du 44e RI

dont extraits :
Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres.