Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

FOURNERON Jean Marie


Ses origines

Jean Marie FOURNERON est né le 17/05/1888 à Chanoz Chatenay à Cour de Bion.
Son père Jean avait 52 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née BONNEFIN avait 45 ans

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FOURNERON mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Curtelets -


Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Le Chateau -


Au moment du conseil de révision Jean Marie FOURNERON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Jean Marie FOURNERON se marie le 10/11/1911 à Chanoz Chatenay avec Françoise Antoinette BRAZIER demeurant à l'Abergement Clémenciat et née à Chaveyriat le 22/12/1893 (remariée à Neuville les Dames le 24/09/1919 avec Claude DUROUX; décédée à Evian le 31/12/1984).

Le couple a eu une fille Amélie née le 610/1912 à Chanoz au hameau de Cour de Bion; mariée à Neuville les Dames le 18/11/1932 avec Louis Arthur BERTHET.


Liste électorale Chanoz Chatenay 1914.
 

La guerre

Jean Marie FOURNERON est mobilisé au 172e RI le 2/08/1914.
Il est blessé par balle à la cuisse le 20/05/1915 au Bois d'Ailly.
Il décède de ses blessures le 30/06/1915 à Commercy à l'ambulance n° 61.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Commercy (Meuse) Tombe 1267.

Historique du 172e RI

dont extraits : Dans la forêt d’Apremont, où il est engagé dans les premiers jours d’octobre, il fait preuve d’un tel allant dans les charges répétées qu’il exécute au Bois d’Ailly que l’ennemi, quoique très supérieur en nombre, s’arrête dans son avance et s’organise sur les positions qu’il occupe. Le 172e régiment d’infanterie reste jusqu’au 15 février 1915 dans la forêt d’Apremont. A part quelques courtes relèves, il ne cesse de tenir en haleine, par des attaques partielles, un ennemi mordant lui aussi et qui rend coup pour coup.
Ce séjour est particulièrement pénible dans un secteur où l’on se bat chaque jour et où le contact est si étroit que, sur certains points, les petits postes ne sont qu’à cinq mètres des Boches, et où la guerre de mines et les meurtriers engins de tranchée causent journellement des vides dans les rangs. Il fait ensuite un séjour dans le secteur de Vého-Reillon où, après de nombreuses reconnaissances, tendant à fixer la ligne ennemie, il organise nos positions.
Il est envoyé à nouveau, le 20 mai 1915, dans la forêt d’Apremont. Là, il se signale par une charge brillante au cours de laquelle il s’empare des organisations ennemies. Toutefois une contre-attaque violente, menée avec de gros effectifs, lui enlève une partie de son gain. Une fraction d’une soixantaine d’hommes avec trois officiers, cernée par l’ennemi, résiste pendant plus de trois jours, malgré les pertes subies, malgré la soif et la faim. Elle ne cède qu’après avoir épuisé toutes ses munitions et utilisé celles que l’ennemi avait laissées sur le terrain.