FOURNERON
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie FOURNERON est né le 17/05/1888 à Chanoz Chatenay à Cour de
Bion.
Son père
Jean avait 52 ans et était cultivateur.
Sa mère
Claudine née BONNEFIN avait 45 ans
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FOURNERON mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Curtelets -
Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Le Chateau -
Au moment du conseil de révision Jean Marie FOURNERON exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Jean Marie FOURNERON se marie le 10/11/1911 à Chanoz Chatenay avec
Françoise Antoinette BRAZIER demeurant à l'Abergement Clémenciat et née
à Chaveyriat le 22/12/1893 (remariée à Neuville les Dames le 24/09/1919
avec
Claude DUROUX; décédée à Evian le 31/12/1984).
Le couple a eu une fille Amélie née le 610/1912 à Chanoz au hameau de
Cour de Bion; mariée à Neuville les Dames le 18/11/1932 avec Louis
Arthur BERTHET.
Liste électorale Chanoz Chatenay 1914.
La guerre
Jean Marie FOURNERON est mobilisé au 172e RI le 2/08/1914.
Il est blessé par balle à la cuisse le 20/05/1915 au Bois d'Ailly.
Il décède de ses blessures le 30/06/1915 à Commercy à l'ambulance n° 61.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Commercy (Meuse) Tombe 1267.
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Historique du 172e RI |
dont extraits : Dans la forêt d’Apremont, où il est engagé dans
les premiers jours d’octobre, il fait preuve d’un tel allant dans les
charges répétées qu’il exécute au
Bois d’Ailly que
l’ennemi, quoique très supérieur en nombre, s’arrête dans son avance et
s’organise sur les positions qu’il occupe. Le 172e régiment d’infanterie
reste jusqu’au 15 février 1915 dans la forêt d’Apremont. A part quelques
courtes relèves, il ne cesse de tenir en haleine, par des attaques
partielles, un ennemi mordant lui aussi et qui rend coup pour coup.
Ce séjour est particulièrement pénible dans un secteur où l’on se bat
chaque jour et où le contact est si étroit que, sur certains points, les
petits postes ne sont qu’à cinq mètres des Boches, et où la guerre de
mines et les meurtriers engins de tranchée causent journellement des
vides dans les rangs. Il fait ensuite un séjour dans le secteur de
Vého-Reillon où, après de nombreuses reconnaissances, tendant à fixer la
ligne ennemie, il organise nos positions.
Il est envoyé à nouveau, le 20 mai 1915, dans la forêt d’Apremont. Là,
il se signale par une charge brillante au cours de laquelle il s’empare
des organisations ennemies. Toutefois une contre-attaque violente, menée
avec de gros effectifs, lui enlève une partie de son gain. Une fraction
d’une soixantaine d’hommes avec trois officiers, cernée par l’ennemi,
résiste pendant plus de trois jours, malgré les pertes subies, malgré la
soif et la faim. Elle ne cède qu’après avoir épuisé toutes ses munitions
et utilisé celles que l’ennemi avait laissées sur le terrain.
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