PERRET
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie PERRET est né le 23/11/1898 à Chanoz Chatenay au Chateau.
Son père Benoit avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née JOLY avait 19 ans.
Il était le neveu de Paul PERRET
dont le nom figure également sur le monument aux morts.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie PERRET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Le Chateau -
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Le Chateau -
- Paul Joanny né à Chanoz Chatenay le 1/04/1900; marié à Vonnas le
4/05/1925 avec Marie Florentine GREZAUD; décédée à Perrex le 3/09/1953.
- Marie Léonie née à Chanoz Chatenay le 17/02/1902; mariée à Chanoz
Chatenay le 23/04/1921 avec Louis Michel THOUNY; décédée le 10/06/1985 à
Viriat.
- Joséphine née à Chanoz Chatenay le 4/05/1905; mariée à Vonnas le
28/11/1925 avec Jean Marie Auguste GIVORD; décédée le 26/05/1983 à
Bourg.
Au moment du conseil de révision Jean Marie PERRET exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Jean Marie PERRET est incorporé le 2/05/1917 au 5e régiment d'infanterie
coloniale.
Il passe au 4e régiment d'infanterie coloniale le 5/01/1918 puis au 164e
régiment d'infanterie le 16/07/1918.
Il est blessé le 19/10/1918 à Fay le Sec (Aisne) : plaie perforante à la
base du thorax par éclat d'obus".
Il décède de ses blessures le 19/10/1918 à Vasseny à l'ambulance 15/13 S
P 104.
Il est cité à l'ordre de la 72e division : "Jeune soldat de la classe
1918; se battant pour la 1ere fois dans les rangs d'une section;
particulièrement brave s'est montré à la hauteur de sa tâche; a rivalisé
d'ardeur et d'entrain avec ses camarades à la capture de plusieurs
groupes ennemies et d'une section de mitrailleuses".
Croix de guerre étoile d'argent.
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Historique du 164e RI |
dont extraits : Le 19 octobre, à 5 h 30, les 1e et 3e bataillons
du 164e partent à l'attaque. Dès 5 h. 30, arrivent les premiers
prisonniers (une quarantaine environ). A 8 h 40, les deux bataillons se
trouvent à hauteur et à 300 mètres est de
Fay-le-Sec. La résistance
ennemie s'affirme ici énergiquement : la fameuse position "Hunding-Stellung"
est fortement tenue, défendue par toute une ligne de mitrailleuses.
L'artillerie réagit avec la dernière violence, et à 9 h 40, l'ennemi
déclenche une contre-attaque d'au moins un bataillon sur les éléments
qui défendent au nord, le village de Fay-le-Sec. Avec une ardeur
indomptable, au souffle éperdu des clairons qui sonnent la charge, les
1er et 3e bataillons du 164e s'élancent à la baïonnette, repoussent
l'ennemi, lui infligent des pertes sévères et poussent encore nos lignes
en avant. A midi, l'attaque est reprise avec une nouvelle préparation
d'artillerie, sur la tranchée de Thuringe. Les deux bataillons de ligne,
sans compter ni les pertes, ni même la fatigue, poussent encore et
avancent nos lignes d'environ 400 mètres. A 17 heures, sous un violent
tir de contre-préparation offensive exécuté par l'ennemi, nous
continuons d'élargir nos gains et d'organiser nos positions au nord de
Fay-le-Sec.
Extrait des pertes d'octobre 1918 du 164e RI.
Fay le Sec |