Pont de Vaux
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BOURGEON Léon César Frédéric


Ses origines

Frédéric BOURGEON est né le 18/04/1880 à Pont de Vaux place Poisat.
Son père Célestin avait 36 ans et était jardinier.
Sa mère Marie Etiennette née PARRIAUD avait 38 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Frédéric BOURGEON mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de Vaux 1896 - Rue de l'hôpital -

 - Claude Marie né le 22/01/1871 à Pont de Vaux.



Recensement Pont de Vaux 1901 - Rue de l'hôpital -

Au moment du conseil de révision Frédéric BOURGEON exerçait le métier de coiffeur.
Il est ajourné 1 an en 1901 pour faiblesse.
Il est incorporé à la 14e section d'infirmiers militaires à compter du 12/11/1902.
Il est libéré le 18/09/1904.


Recensement Pont de Vaux 1911 - Rue de l'hôpital -



Liste électorale Pont de Vaux 1914.

Frédéric BOURGEON était célibataire.
 

La guerre

Frédéric BOURGEON est mobilisé le 3/08/1914 à la 7e section d'infirmiers militaires.
Il passe au 44e RI (8e compagnie) le 26/11/1916.
Il décède de blessures de guerre le 25/04/1917 à l'ambulance 16/17 de Chanzy Sainte Menehould (Marne).

Historique du 44e RI

dont extraits :
Après une période d'instruction au camp de Mailly, la division est amenée dans la région nord-ouest de Reims. Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire prévu.
Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres.
Cette bataille vaut au 44e sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.
Le 19 avril, le lieutenant-colonel REY prend le commandement du régiment. Le 21 mai, le 44e, après un repos dans la région d'Ay, rejoint le secteur de Loivre et de Courcy.

Extraits des pertes du 44e RI


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