Pont de Vaux
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FAVIER Prosper





Recherche sur le site Mémoire des hommes :
Nom : FAVIER décédés pendant la guerre 14 - 18 et nés dans le département de l'Ain.



Prosper FAVIER né en 1892 a bien été tué en 1915.
Son historique figure dans la commune de Thoissey; a priori il n'a jamais séjourné à Pont de Vaux.

Recherche sur le site Mémoire des hommes :
Soldats nommés Prosper FAVIER décédés pendant la guerre 14 - 18 et né en France.



Un seul résultat : le même que précédemment.

Jean le frère de ce Prosper FAVIER (né le 3/06/1887) s'est marié le 24/03/1920 à Gorrevod avec Jeanne Emma Céline GAY.
A cette époque Jean FAVIER résidait à Pont de Vaux.


Liste électorale Pont de Vaux 1920.
 


FAVIER Prosper


Ses origines


Prosper FAVIER est né le 30/09/1892 à Méximieux.
Son père Jean avait 32 ans et était chef cantonnier.
Sa mère Jeanne née PERRIN avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Prosper FAVIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux jaune clair.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Thoissey 1906 - Rue du four -

Au moment du conseil de révision (1912) il exerçait le métier de fourreur à Thoissey.

Il est incorporé le 10/10/1913 au 60e régiment d'infanterie.
 

La guerre


Prosper FAVIER disparait le 13/01/1915 à Cuffies (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 30/06/1920.

60e régiment d'infanterie.


dont extraits :

La vallée de l'Aisne à Soissons décrit un arc de cercle. Sur la rive droite, un grand plateau domine le fleuve, et il est creusé de trois profonds entonnoirs : l'un à Cuffy, l'autre à Crouy, le troisième à Chivres.

La vallée de Crouy est dominée à l'ouest par un éperon appelé la cote 132, qu'une route à lacets, la route de Béthune, escalade de front. Au pied de la cote 132 passe la route de Maubeuge et le chemin de fer. Cette région remplie de grottes et de carrières était tenue solide ment par l'ennemi; là, en effet, se trouvait la charnière des positions allemandes. Or, dans les journées qui précédèrent le 12 janvier, nos troupes de la VIe armée, abordant la route de Béthune, en avaient conquis un à un tous les lacets et avaient atteint une ferme. Restait à prendre la cote 132, au sommet du plateau et à droite.

Mercredi 13 janvier
Il est rendu compte au commandant que la liaison à gauche n'existe plus.
Pendant la nuit du 13 au 14, en effet, les Allemands ont opéré un groupement différent de leurs forces. Ils attaquent en masse par l'extrémité de notre aile droite et s'emparent des villages qui sont au pied de la côte de Vrigny, Missy et Bucy-le-Long.
La situation est tout à fait critique : nous sommes débordés et la crue de l'Aisne artificiellement provoquée par l'ennemi a emporté les passerelles, il faut évacuer les hauteurs de la rive droite. L'ordre en a été donné aux 2ème et 3ème bataillons et à tous les autres éléments en ligne sur le plateau de Crouy.
Ce même ordre fut donné au 1er bataillon et au 44ème, mais il ne parvint pas à destination, les estafettes ayant trouvé la mort en cours de route. Le commandant du 1er bataillon s'en va vers la gauche pour se rendre compte de ce qui se passe et il voit nettement des troupes ennemies défiler sous bois derrière nos positions.
Il faut dès lors se replier.
Un groupe de la 2ème compagnie est cerné au château Saint Paul et s'y défend jusqu'à la dernière cartouche, sous les ordres du sous- lieutenant de Bordes qui, grièvement blessé, est fait prisonnier.
Les autres éléments, conduits par le capitaine Duffet et le sous - lieutenant Ruty, après s'être ouvert le passage à la baïonnette, rejoignent la Verrerie en rampant dans les fossés de la route de Soissons.

A la nuit du 14, le capitaine Duffet rentrait à Soissons, ramenant avec lui 1 officier, 2 ou 3 adjudants et 188 hommes du 60ème et du 44ème.

Ce fut un échec pour les armes françaises, mais Montaigne n'a-t-il pas dit qu'il y a des défaites triomphantes à l'égal des victoires? Le 60ème a sauvé l'honneur de l'armée et a assuré la retraite par sa belle conduite.
Malheureusement il laissait sur le terrain 25 officiers dont le colonel et deux commandants, et 1.800 hommes de troupe. Beaucoup de ceux-ci furent faits prisonniers. Avec ce qui restait du régiment on put faire cinq petites compagnies. Elles furent dirigées sur Taillefontaine où les renforts arrivèrent.