Pont de Vaux
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FERRACHAT Jacques
Ses origines
Jacques FERRACHAT est né le 8/11/1881 à Montignac le Coq dans la
Charente.
Son père François avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née VICAIRE avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jacques FERRACHAT mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Jacques FERRACHAT exerçait le métier de
cultivateur à Palluaud (près de Montignac le Coq) dans la Charente.
Ses parents habitaient également ce village.
Il est incorporé au 134e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Jacques FERRACHAT se marie le 2/10/1905 à Crottet avec Antoinette
MARGUIN née le 16/05/1883 à Crottet; elle était cuisinière.
Jacques FERRACHAT était cocher.
Il va résider alors dans la région de Périgueux puis à Etaule commune de
Chateauneuf près d'Angoulême puis fin 1907 à Crottet.
Début 1908 il s'installe à Pont de Vaux rue Franche.
Recensement Gorrevod 1911 - Quatre vents -
- André né le 28/06/1906 à Palluaud (Charente); marié à Lyon 7e le
22/09/1934 avec Maria Régina BOIRGNY (?).
- Auguste René né à Pont de Vaux le 19/06/1910; marié le 27/02/1937 à
Lyon 7e avec Hélène Joséphine BERLIER; décédée à Lyon 5e le 10/09/1973.
- Georges né le 24/08/1912 à Pont de Vaux; marié à Saint Trivier de
Courtes le 5/12/1938 avec Louise Thérèse Rosalie GADOLET; remarié à
Reyssouze le 21/05/1950 avec Marie Renée ROLLET; a vécu à
Reyssouze; décédé à Macon le 12/02/1981.
- Jean Roger né le 19/04/1915 à Pont de Vaux (domicile Gorrevod); décédé à
Gorrevod aux Quatre vents le 3/09/1915.
La guerre
Jacques FERRACHAT est mobilisé le 12/08/1914 au 50e RI.
Il passe au 308e RI (14e compagnie) le 16/06/1916.
Il est tué par balle le 16/05/1917 à 6 h secteur de Juvigny; Vauxaillon
(Aisne).
Il est inhumé au cimetière militaire de la ferme BESSY.
Il sera finalement inhumé à la
Nécropole Nationale de Vauxaillon (02 - Aisne) tombe 156.
Il est inscrit au tableau spécial de la médaille militaire le 15/02/1920
: "A toujours été un vaillant soldat faisant constamment preuve de
courage et de dévouement; tombé glorieusement pour la France le
16/05/1917 devant Vauxaillon."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 308e RI |
Après quelques jours de repos, l'ordre est donné à la 81e D. I.
d'aller relever en tranchées la 3e D. I. C. Le 10 mai, le régiment va
cantonner dans la région Montecouve-Juvigny. La relève a lieu dans la
nuit du 11 au 12, le régiment a deux bataillons en première ligne, le 4e
et le 5 e , le 6e étant en réserve ; le P. C. du Colonel est à la
carrière 4. Le secteur du régiment s'étend du bois 160 inclus à la ferme
Moisy. Ce secteur vient d'être conquis après une attaque très dure
exécutée par la 3e D. I. C., nos morts jonchent encore le terrain.
Aucune défense accessoire ne protège les tranchées. A part les
carrières, il n'existe aucun abri. L'artillerie ennemie est très active.
Des renseignements font prévoir une contre-attaque prochaine de
l'ennemi.
ATTAQUE DU 16 MAI Le 16, à 4 heures, après une préparation d'artillerie
de courte durée, mais intense, l'infanterie ennemie attaque sur tout le
front.
C'est par un violent tir de gros calibre déclenché à 4 heures 10, le 16
mai, sur la tranchée du Cacatoès et le ravin du Chemin de fer, que
l'attaque a débuté. Trois minutes après, l'infanterie allemande se ruait
à l'assaut, en vagues serrées et rapprochées, cherchant à enlever nos
tranchées par surprise. Le front était tenu par deux bataillons ayant
chacun deux compagnies en première ligne. La physionomie du combat n'a
pas été la même sur le front des deux bataillons, il y a eu deux phases
distinctes.
A gauche, le bataillon BRICHETEAU résiste énergiquement (compagnie LANG
à gauche, — compagnie CRUN à droite) et l'attaque s'arrête devant cette
résistance, oscille et reflue en désordre laissant de nombreux cadavres
sur le terrain. Cependant quelques fractions ennemies se sont
introduites dans un élément de tranchée, creusé la nuit précédente au
Nord du bois Rectangulaire, et non occupé ; d'autres se sont accrochés
au petit fortin bétonné au sud de ce même bois. C'est alors que, sous
l'énergique impulsion du Lieutenant LANG, d'une part et du Capitaine
CRUN. de l'autre, qui ont amené leur section de réserve, une vigoureuse
contre-attaque parvient, après une dure lutte, à tuer ou faire
prisonniers tous les occupants. A 9 heures, la ligne sur ce front est
intacte, il y a 28 prisonniers dont i officier et deux sous-officiers et
de nombreux tués.
Pendant ce temps, sur la droite, dans le bois 160 et aux abords Nord et
Sud tenus à gauche par le Capitaine RIDEAU, à droite par le Capitaine
RICHARD, du bataillon SIMONET, l'attaque quoique menée avec une égale
violence et de gros effectifs est d'abord refoulée avec de très grosses
pertes. Mais les Allemands veulent à tout prix s'emparer de ce bois et
de la tête du ravin de BESSY
tenu par le 307e et après une nouvelle préparation d'artillerie de près
d'une heure, une deuxième attaque à gros effectif est lancée sur cette
partie de la ligne. Une lutte acharnée et meurtrière se livre alors dans
le bois et aux lisières, le Lieutenant BOULANT est tué, le Capitaine
RIDEAU et le Lieutenant NUS sont blessés. L'ennemi parvient à prendre
pied dans notre avancée depuis le boyau Charlot jusqu'à la lisière Sud
du Bois, où le 307e de son côté a dû abandonner sa première ligne sous
la violence de l'attaque menée sur la tête du ravin de BESSY.
Cimetière de Pont de Vaux.
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