Pont de Vaux
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BRUNET Albert


Ses origines


Albert BRUNET est né le 25/07/1885 à Pont de Vaux place Bertin.
Son père Nicolas avait 34 ans et était négociant.
Sa mère Marie née JAGET avait 21 ans.
Albert et Claude BRUNET étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Albert BRUNET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

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Recensement Pont de Vaux 1896 - Place Bertin -

 - Charles Nicolas né le 6/04/1883 à Pont de Vaux; marié à Saint Trivier de Courtes le 23/11/1905 avec Marguerite Joséphine BESSON; décédé à Lyon 3e le 26/05/1969.
 - Claudius né le 3/07/1884 à Pont de Vaux.
 - Adrien né le 3/07/1886 à Pont de Vaux; marié à Pont de Vaux le 27/06/1917 avec Marie Angèle SALLET.
 - Marie Louise née à Pont de Vaux le 15/03/1891.
 - Louis né le 31/08/1892 à Pont de Vaux; décédé à Lyon le 14/07/1924.
 - Olympe née à Pont de Vaux le 17/12/1898; mariée à Lyon 7e le 5/07/1927 avec Paul BARRAUD; décédée le 6/05/1968 à Bron.


Recensement Pont de Vaux 1901 - Place Bertin -


Recensement Pont de Vaux 1906 - Place Bertin -

Au moment du conseil de révision Albert BRUNET exerçait le métier de camionneur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Son père décède à Pont de Vaux le 8/11/1908.


Liste électorale Pont de Vaux 1910.

En mars 1913 il est à Villefranche rue Nationale chez GRANDJEAN.

 

La guerre

Albert BRUNET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (18e compagnie).
Il est cité à l'ordre du régiment le 30/07/1915 : " patrouilleur d'élite s'offrant toujours spontanément pour l'accomplissement des missions les plus périlleuses; a fait preuve de la plus grande énergie en se portant à plusieurs reprises sur une tranchée occupée par l'ennemi qu'il avait mission de reconnaitre."
Il est tué le 8/10/1915 à Reillon (Meurthe et Moselle).
Il est cité à l'ordre de l'armée le 30/10/1915 : "Patrouilleur volontaire remarquable; sert comme tel depuis le début de la campagne; le 8/10/1915 s'est résolument porté en avant dans un assaut à la baïonnette se tenant constamment à côté de son chef de section; a été tué dans cet assaut."
Croix de guerre avec palme.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Reillon (54 - Meurthe-et-Moselle) tombe 556.
Albert BRUNET était célibataire.

Historique du 223e RI

dont extraits : Le bataillon BERTHELOT rejoint son chef de corps, puis le 223e vient au repos à Laronxe et Saint Clément, courant septembre. C’est là que le colonel BLUZET, promu au commandement d’une brigade, lui fit ses adieux. Il fut remplacé par le lieutenant-colonel CHENEBLE.
Sous les ordres de ce dernier, le Régiment monte en secteur au nord de Reillon et tient les tranchées depuis le bois Bouet (ravin de Leintrey jusqu’à l’Observatoire) (200 mètres sud de la route Reillon-Gondrexon).
Le 6 octobre, une patrouille commandée par le sous-lieutenant DURAND, enlève un poste ennemi et ramène plusieurs prisonniers. Les Allemands, malgré leurs échecs précédents, n’avaient pas renoncé à la conquête du terrain perdu en juin.
Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes. Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans modifier beaucoup les positions respectives des adversaires. Le mauvais temps y mit un terme. Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées inexistantes.