GREZAUD Pierre Léon
Ses origines
Pierre Léon GREZAUD est né le 7/05/1888 à Gorrevod au hameau de la
Joncière.
Son père Benoit avait 45 ans et était négociant.
Sa mère Marguerite née PINIER avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Léon GREZAUD mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les
yeux châtain.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gorrevod 1896 - La Joncière -
Recensement Pont de Vaux 1901 - Rue Franche -
- Pierre Benoit né à Gorrevod le 21/02/1887; marié le 28/07/1919 à Dijon
avec Marguerite Marie Julie LAURENT.
- Jeanne Marie Madeleine née à Gorrevod le 18/12/1895; décédée le
5/05/1909 à Pont de Vaux Grande rue.
Au moment du conseil de révision Pierre Léon GREZAUD exerçait le métier
de quincaillier.
Son père était décédé le 24/08/1897 à Gorrevod.
Il est engagé pour 3 ans (avec faculté d'envoi en congé au bout de 2
ans) le 8/10/1906 à Macon au titre du 23e RI.
Il est proposé pour la réforme le 22/04/1907 pour varices volumineuses.
Il est classé service auxiliaire et libéré le 25/09/1908.
Recensement Pont de Vaux 1911 - Grande rue -
Liste électorale Pont de Vaux 1914.
Pierre Léon GREZAUD était célibataire.
La guerre
Pierre Léon GREZAUD est mobilisé le 3/08/1914 et classé service armé.
Il est incorporé au 223e RI.
Il est blessé et porté disparu le 5/09/1914 à Blainville Rehainviller
(Meurthe et Moselle).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 21/09/1920.
|
Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 31, le 223e quitte ce secteur pour aller
occuper celui de Mont-sur-Meurthe, Mortagne,
Rehainviller, en relève
de trouve du 16e corps, appelées à une autre destination.
Le 5e bataillon (DUCREST) tient les avant-postes en avant de
Rehainviller, face à Lunéville, le 6e bataillon (JUILLET) est en
deuxième ligne à Mortagne, l’ennemi occupe les hauteurs nord du ruisseau
du Laxat 3 kilomètres sud de Lunéville.
Le 4 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET vient prendre le
commandement du Régiment et le soir du même jour, par un combat de nuit,
l’ennemi réussit à s’emparer de Rehainviller, mais ne pousse pas plus
loin. Le bataillon DUCREST se replie sur Mortagne, sauf la 20e compagnie
(compagnie BERTHELOT), qui se maintient à la Tuilerie, à 200 mètres de
Rehainviller.
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne.
L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher en raison
des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de Rehainviller.
Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant JUILLET,
lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY.
Le drapeau reçoit plusieurs éclats d’obus.
Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus.
|
|
Cimetière de Pont de Vaux.
Cliquer sur l'image pour agrandir |
|