PROMONET Joseph Adolphe
Ses origines
Joseph Adolphe PROMONET est né le 24/06/1869 à Pont de Vaux.
Son père François avait 35 ans et était tisserand.
Sa mère Marie Josephte Reine née JOLY avait 29 ans et était tisserand.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Adolphe PROMONET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Joseph Adolphe PROMONET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est engagé volontaire pour 5 ans le 24/06/1887 à la mairie de Bourg
pour le 3e bataillon de chasseurs.
Il est nommé caporal le 24/01/1888, sergent le 15/09/1888, sergent
fourrier le 19/11/1888.
Il se rengage pour 2 ans le 19/03/1891 et à nouveau pour 3 ans le
14/03/1893.
Il est admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie.
Il est sous officier élève officier le 4/4/1894.
Il est nommé :
- Sous lieutenant au 11e BCP le 1/04/1895,
- Sous lieutenant au 11e BCP le 1/04/1897,
- Sous lieutenant au 12e BCP le 14/03/1898.
Il est nommé lieutenant le 21/01/1902 et capitaine le 25/12/1909 au 144e
régiment d'infanterie.
Joseph Adolphe PROMONET se marie en juin 1910 à Ecrouves (Meurthe et
Moselle) avec Claudine BURDIN.
Il est inscrit sur les listes électorales de Pont de Vaux.
Il est affecté au 169e RI le 15/04/1913.
Il est fait
chevalier de la Légion d'Honneur en 1913.
Listes électorales de Pont de Vaux 1914.
La guerre
Joseph Adolphe PROMONET est affecté au 11e bataillon de chasseurs alpins
au moment de la déclaration de guerre.
Il décède de ses blessures le 18/08/1914 à Fraize (Vosges).
Il est inhumé au Carré militaire de Fraize (88 - Vosges) tombe 279.
Extrait historique :
Le 11e Bataillon de Chasseurs était aux manœuvres alpines quand retentit
l'appel aux armes. Oubliant la fatigue, doublant les étapes, il rentre
précipitamment et le 4 Août, sous les ordres du Commandant Augerd, nos
rudes montagnards de Savoie et des Cévennes, disant adieu à Annecy, à
son lac tranquille, à ses sommets neigeux, à sa population hospitalière,
s'embarquaient au chant de la Sidi-Brahim.
Troupe d'élite, le Bataillon avait sa place en première ligne. Débarqué
à Epinal, il relevait, dès le 9 Août, le 158e de ligne au Col du
Bonhomme. Quatre jours après il passait à l'offensive, et, avant-garde
de quatre Bataillons Alpins descendant sur Orbey, il se heurtait le 13
Août à l'ennemi retranché sur la ligne Immerling-Calvaire du Lac Blanc.
Glorieux baptême ! Les 3e et 5e Compagnies entraînées par leurs
capitaines, culbutent l'ennemi après trois assauts répétés, s'emparent
de prisonniers et ne s'arrêtent que sur le sommet de l'Immerling.
Ramené dans la nuit au Col du Bonhomme, le Bataillon qui dans son
premier combat a eu la douleur de perdre le
capitaine Promonet, les
Sous-lieutenants Rabaud et Cuzin, les Adjudants Bidegain et Fabrat,
reste en réserve jusqu'au 15 Août. Cent cinquante Sous-officiers,
Caporaux et Chasseurs ont été mis hors de combat.
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