DOTHAL Joseph
Ses origines
Joseph DOTHAL est né à Pont de Vaux le 31/03/1881 au petit Faubourg.
Son père Claude Marie avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née THEVENARD avait 28 ans.
Joseph, Léon et Pierre DOTHAL étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph DOTHAL mesurait 1.79 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1896 - Le Bourg -
Recensement Saint Bénigne 1901 - Le Bourg - ("Baptiste" doit être
Pierre).
- Jules Auguste né le 20/03/1887 à Pont de Vaux au Petit Faubourg; marié
le 24/11/1913 à La Chapelle de Guinchay avec Marie CHEMARIN; décédé à La
Charnay les Macon le 14/10/1973.
Au moment du conseil de révision Joseph DOTHAL exerçait le métier de
cultivateur à Saint Bénigne.
Sa mère était décédée le 6/11/1898 (son père décède le 11/03/1918 à
l'hôpital de Pont de Vaux).
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 20/09/1905.
Recensement Pont de Vaux 1906 - Corcelles -
Joseph DOTHAL se marie le 27/10/1906 à saint Bénigne avec Marie Claudine
RENARD demeurant et née à Saint Bénigne le 8/03/1887.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Le bourg -
- Marie Julienne née le 1/08/1907 à Saint Bénigne; mariée à
Pont de Vaux le 22/08/1927 avec Pierre Eugène DOTHAL.
Liste électorale Saint Bénigne 1914.
La guerre
Joseph DOTHAL est mobilisé le 12/8/1914 au 23e RI.
Il disparait le 27/01/1915 à La Fontenelle.
Il est inhumé par les soins des autorités allemandes.
Il avait été nommé caporal.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé,
ayant comblé ses lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de
la classe 1914, reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne
d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages
défensifs. |