MAZUY Claude
François
Ses origines
Claude François MAZUY est né le 26/11/1884 à Saint Trivier de Courtes au
hameau de Rouillet.
Son père
Louis Philippe avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie née GUILLOT avait 27 ans.
Alphonse et Claude MAZUY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude François MAZUY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 0 : ne sait pas lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1896 - Grand Faubourg -
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Claude Joseph né le 2308/1876.
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Marie Clarisse née le 21/08/1878 à Chavannes sur Reyssouze; mariée
le 4/04/1898 à Pont de Vaux avec Jean Baptiste DUBOIS.
- Marie Alphonse né le 23/03/1896 à
Pont de Vaux.
- Marie Rosalie Joséphine née le 22/06/1880 à Servignat; mariée le
30/12/1899 à Servignat avec Auguste DESCHAMPS; remariée le 26/07/1906 à
Burgy avec Pierre DESGRANGES; remariée à Pont de Vaux le 13/10/1913 avec
Joseph ROLLET ; remariée le 30/12/1919 à Pont de Vaux avec Auguste
DESGRANGES; décédée à Sennecé le Grand le 10/01/1963.
- Louis Philippe né le 26/08/1882 à Servignat; décédé le 21/12/1895 à Pont
de Vaux.
- Marie Pauline née à Chavannes sur Reyssouze le 30/06/1893; décédée le
25/03/1896 à Pont de Vaux.
- Pierre Emile né à Saint Trivier de Courtes le 13/05/1891; marié le
28/11/1919 à Pont de Vaux avec Marie Céline Anaïs GROSBON; après guerre
a vécu à Villefranche, Crottet, Chavannes sur Reyssouze et Saint Trivier
de Courtes aux Becherets; décédé le 1/01/1958 à Saint Trivier de
Courtes.
- Henri Eugène né le 12/03/1900 à Pont de Vaux au Grand Faubourg; décédé
le 27/02/1902 à Pont de Vaux.
Recensement Pont de Vaux 1901 - Grand Faubourg -
Au moment du conseil de révision Claude François MAZUY exerçait le métier
de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1905 pour faiblesse.
Recensement Pont de Vaux 1906 - Grand Faubourg -
Il est incorporé le 6/10/1906 au 23e RI.
Il est libéré le 1/03/1908.
Claude François MAZUY se marie le 4/01/1913 à Villefranche avec
Marie Delphine Clémentine GAMBIN née le 23 avril 1893 à Montcet.
Début 1914 il est au 18 rue d'Alma à Villefranche à la maison POUILLET.
Le couple a eu un fils André né le 17/01/1914 à Villefranche; marié à
Villefranche le 28/11/1942 avec Marie Emilie Jeanne CAILLAT; décédé à
Pierre Bénite le 28/10/1980.
La guerre
Claude François MAZUY est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est tué antérieurement au 18/12/1915 (octobre) à Reillon (Meurthe et
Moselle).
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Historique du 223e RI |
dont extraits :
Le 15 juillet, sur tout le front compris entre les routes Reillon-Gondrexon
et Vého, Leintrey, les Allemands déclenchent une furieuse attaque qui ne
réussit nulle part à aborder les tranchées tenues par le 223e , malgré
la violence de la préparation d’artillerie qui l’avait précédée.
La 23e compagnie eut à supporter le gros effort de l’adversaire, mais
grâce à sa vaillance, grâce aussi à la 2e section de mitrailleuses
qu’elle encadrait et qui anéantit par son feu des colonnes ennemies
débouchant de Leintrey, tambours et fifres en tête, elle maintint
intégralement ses positions, devant lesquelles des centaines de cadavres
allemands restèrent étendus. Au cours de cette attaque, le capitaine
RAVAULT (mitrailleur, et le sous-lieutenant WETTERWALD (officier
téléphoniste), furent tués.
Après cet échec, les Allemands ne renouvelèrent pas leurs tentatives. Le
bataillon BERTHELOT rejoint son chef de corps, puis le 223e vient au
repos à Laronxe et SaintClément, courant septembre. C’est là que le
colonel BLUZET, promu au commandement d’une brigade, lui fit ses adieux.
Il fut remplacé par le lieutenant-colonel CHENEBLE. Sous les ordres de
ce dernier, le Régiment monte en secteur au nord de Reillon et tient les
tranchées depuis le bois Bouet (ravin de Leintrey jusqu’à
l’Observatoire) (200 mètres sud de la route Reillon-Gondrexon).
Le 6 octobre, une patrouille commandée par le sous-lieutenant DURAND,
enlève un poste ennemi et ramène plusieurs prisonniers. Les Allemands,
malgré leurs échecs précédents, n’avaient pas renoncé à la conquête du
terrain perdu en juin.
Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation
d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes.
Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois
Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les
déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le
sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de
l’ennemi.
Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se prolongea durant
plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans modifier beaucoup les
positions respectives des adversaires. Le mauvais temps y mit un terme.
Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de
la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des
tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français
et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la
circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses
accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées
inexistantes.
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