Pont de Vaux
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FEBVRE Maurice Léon Arsène


Ses origines


Maurice FEBVRE est né le 8/12/1885 à Guelma (Constantine) en Algérie.
Son père Jules Lucien est né à Leschères dans le Jura le 21/08/1855..
Sa mère Jeanne Blanche Louise née TISSOT est née à Morez le 12/12/1863.
 

Sa vie avant la guerre
 

Maurice FEBVRE se marie le 17/08/1909 à Maconnay (Jura) avec Jeanne Emma GAY née le 17 avril 1885 et veuve de Pierre PAILLY (décédée le 22 mai 1963 à Pont de Vaux)
Le couple à eu une fille Marguerite (1912-2001) mariée le 12 avril 1932 à Nevers avec Paul DEMOULE (1904-2000) : Marie Françoise DEMOULE mariée avec Alain Claude AUPETIT.
Avant guerre il était domicilié à Clauzel (Constantine).
Jeanne GAY se remariera avec Jean FAVIER (voir fiche Pierre FAVIER).
 

La guerre

Maurice FEBVRE était sergent au 7e régiment de tirailleurs algériens (2e compagnie).
Il a été blessé par une intoxication au gaz devant Amiens.
Il décède de ses blessures à Dury les Amiens dans la Somme le 21/04/1918.

Historique du 7e régiment de tirailleurs algériens.

dont extraits : Le régiment parvenu après une pénible étape dans la zone d'Amiens, commence immédiatement à mettre en état de défense le bois de Boves, tout en se préparant à contre-attaquer. Mis à la disposition de la 29e division d'infanterie qui, en liaison avec les Australiens, soutient de furieux combats dans la région de Hangard, le 7e Tirailleurs est alerté le 12 avril, à 15 heures, passe l'Avre malgré un tir d'interdiction dirigé sur les ponts par l'artillerie ennemie et se groupe près du bois de Gentelles. Il doit contre-attaquer si les troupes en secteur ne peuvent réoccuper Hangard qui vient d'être enlevé par une attaque allemande.

L'effort de la 29e division d'infanterie et des Australiens réussit à reprendre le terrain perdu et le régiment se contente de pousser le 6e bataillon en soutien, dans un ravin à 1800 mètres à l'ouest du village. Ce bataillon s'installe malgré de violents barrages, mais il est soumis le lendemain matin, à un tir systématique par obus à ypérite, qui rend vite la position intenable. Les tirailleurs sont en grand nombre atteints par le gaz vésicant et évacués.

Le jour suivant, de nouveaux cas d'intoxication se déclarent encore si bien que, le 15 au soir, le 6e bataillon avait perdu 6 officiers et 269 hommes de troupe et se trouvait pratiquement hors de combat.

Le régiment continue à bivouaquer au bois de Gentelles et subit de fréquents marmitages, que lui vaut la proximité de nombreuses batteries. Une attaque allemande, d'ailleurs annoncée par des déserteurs, se produit le 24 au matin, sur le front britannique. L'ennemi fait usage de tanks et réussit à progresser jusqu'aux lisières de Cachy et de Villers-Bretonneux. Une contre-attaque anglaise rétablit à peu près la situation, pendant que la Division Marocaine se porte tout entière au nord de l'Avre, prête à intervenir. Elle reçoit l'ordre de contre-attaquer le 26 au matin, afin d'enlever à l'ennemi toute velléité de progression. Les reconnaissances d'officiers ont lieu dans la journée du 25 et les troupes se préparent à l'assaut.