Pont de Vaux
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CARDON Elie Charles Albert
Joseph
Ses origines
Elie CARDON est né le 9/12/1883 à La Tour Alpes Maritimes.
Son père Charles avait 38 ans et était serrurier forgeron.
Sa mère Laurentine née GALLO avait 30 ans.
La Tour
Sa vie avant la guerre
Recensement La Tour 1886 - La Place -
Elie CARDON est engagé volontaire pour 4 ans le 04/11/1903 à Nice pour
le 157e RI (rengagé pour 2 ans en 1907, 1909, 1911 et 1913)
Elie CARDON se marie le 22/07/1911 à Pont de Vaux avec Léonie (dite
Henriette) CLAVEAU demeurant et née à Pont de Vaux le 2/01/1888.
Il était sergent major au 157e régiment d'infanterie.
Il résidait à Lyon et ses parents étaient maitre et maitresse d'hôtel à
La Tour.
Le couple avait eu une fille Aimée née à Pont de Vaux le 6/01/1910
(décédée à La Colle sur Loup (06) le 16/11/1988).
Léonie CLAVEAU se remariera à Paris 18e le 25/05/1929 avec Louis Victor
LAUPIN; elle décède à Paris 18e le 19/03/1971.
La guerre
Elie CARDON est tué d'une balle à la tête en Serbie (Leskovets)
le 13/03/1917.
Il était capitaine au 210e RI et venait du 157e RI.
Il a été cité à l'ordre du régiment (157e RI) n°77 du 01/05/1916 :
"Commandant la 14e compagnie au combat du 29 mars (1916), au bois
d'Avocourt, a relevé avec sa compagnie sous un feu violent une unité
fort éprouvée, a par de sages et habiles dispositions prises
immédiatement repoussé toutes les contre-attaques qui se sont
déclenchées sur le front de sa compagnie."
Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur (titre posthume), Croix
de Guerre - - Citation accompagnant la Légion d'honneur (J.O. du
17/02/1920) : "Commandant de compagnie sérieux et éprouvé. A été tué le
13 mars 1917 d'une balle au front en entraînant sa compagnie à l'assaut
de la cote 1675.
Elie CARDON est inhumé au cimetière militaire de Bitola (Monastir) en
Macédoine Tombe 3153.
Son nom figure également sur une plaque commémorative de La Tour.
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Historique du 210e R I |
Le 210e RI,
quitte Zemlack par bataillons, du 26 février au 1er mars,
suivant la route de Resna, et se rend en 2 étapes à la maison forestière
du col 947 où il reçoit l'ordre de se préparer à l'attaque des positions
ennemies, qui doit avoir lieu le 11 mars 1917.
Les positions ennemies sont situées au nord du village de Leskovets,
entre le massif du Tomoros et le lac de Prespa ; leur altitude varie de
850 à 2000 mètres et leur accès est rendu encore plus difficile par une
épaisse couche de neige qui dissimule quelques tranchées ennemies ;
tranchée en V, tranchée brune, piton vert, le petit et le grand
Couronné, etc.
D'après les renseignements, l'ennemi, dont la nationalité est souvent
variable, y est mal organisé et paraît peu nombreux.
Le 210e RI,
en conséquence, reçoit la mission de s'emparer de ses positions, de les
culbuter et d'ouvrir à la 76e DI
le passage qui doit lui permettre de déboucher dans la plaine de Resnay.
Pour cette attaque, le régiment est appuyé par toute l'artillerie de la
76e DI
et par une section de 120 L.
Le 11 mars, à 5 heures, les 4e et
5e bataillons,
quittent leurs emplacements d'attente, et se portent au pied des
hauteurs qu'ils doivent attaquer, puis, à 6 heures, l'artillerie ouvrant
son feu, il se dirige directement vers leurs objectifs.
Dès 9 heures, le 4e bataillon
dont la marche et très gênée par la neige, est en butte de front et de
flanc, au tir de nombreuses mitrailleuses ennemies établies sur les
pentes est du Tomoros. Une compagnie de ce bataillon, la 15e réussit
cependant à bousculer un poste ennemi, en enlevant une mitrailleuse et
en faisant une quinzaine de prisonniers, tous des chasseurs saxons, puis
à s'établir sur la position conquise permettant au 4e bataillon
de continuer sa marche.
Le 5e bataillon
après une marche aussi pénible, réussi avec l'aide du 4e bataillon,
à s'emparer de la tranchée en V, principal ouvrage de la 1ère position.
L'attaque, cependant, n'avait pas réussi, suivant les espérances du
commandement, une position importante avait été enlevée à l'ennemi, mais
la percée pour envahir la peine de Resna, n'était pas faite.
Les attaques, pour obtenir ce résultat, sont donc renouvelées du 12 au
19 mars, toutes menées avec acharnement, faisant subir au régiment de
grosses pertes et sans apporter au régiment d'autre résultat que
quelques améliorations de la position. Cette position est organisée à
partir du 19 mars et le lieutenant-colonel, commandant le RI, prend le
commandement du sous-secteur de gauche du secteur est de la 76e DI
; les 3 bataillons sont en ligne. |