Pont de Vaux
(Accueil)

 AUJAS Fernand Pierre
 BIGUET Benoit
 BOQUIN Jacques
 BOUILLARD Victor
 BOUILLON Claudius
 BOURDON Jules
 BOURGEON Léon Frédéric
 BOYER Auguste
 BRE Philippe
 BREZIAT Denis
 BRUN Félix
 BRUNET Albert
 BRUNET Claude
 BUFFY J C Claudius
 BUSSOD Auguste
 CARDON Elie
 CHATELET Francisque
 CLAVEAU Octave
 CLERC Francisque
 COCHET Charles Louis
 COMBAZ Jules
 CRUCHON Edouard Michel
 CURTENELLE Alfred Henri
 DARRAUD Marius Lucien
 DOTHAL Joseph
 DOTHAL Léon
 DOTHAL Pierre Marie
 DUBOIS Jean Marie
 DUPUPET Eugène
 EYMARD Maurice
 FAUSSURIER Joseph
 FAUSSURIER Simon
 FAVIER Joseph
 FAVIER Prosper
 FAVRE Alfred
 FEBVRE Maurice Arsène
 FERRACHAT Jacques
 FEUILLET Jean Baptiste
 GAVAND Etienne
 GAVAND Joseph
 GOURRAT Louis
 GRAND Francisque
 GRANGER Claudius
 GREZAUD Léon
 GRONDIER Benoit
 GUYENNON André
 HUGON Auguste
 LACOUR J B C Isidore
 LONGEOT Henri
 MARSOLLAT Ch François
 MAZUY Alphonse
 MAZUY Claude
 MOREL Claude
 MOREL François
 NICOUX Auguste
 OGIER Antoine
 PARNET Auguste
 PARNET Jules
 PENET François
 PERRET Lucien
 PERRET Marcel
 PEZIEU Clair
 PICARD Joseph
 PICHAUD Jean Alexandre
 PROMONET Henri Claude
 PROMONET Joseph
 PROMONET Nicolas
 PUGET Pierre
 RASTOUT Pierre
 RENOUD-LYAT Albert
 RIBOULET Armand
 RIBOULET Ernest
 ROBELIN Maxime
 ROLLET Théophile
 ROZIER Claude
 SALLE Claude
 SARRIEN Jules
 SELMAN Léon
 SENGER Henri
 SOEUR Claudius Hilaire
 SOFFRAY André
 SORDET Eugène
 TÊTU Henri Joseph
 TREMEAU René
 TRICAUD Pierre
 

 

CARDON Elie Charles Albert Joseph


Ses origines


Elie CARDON est né le 9/12/1883 à La Tour Alpes Maritimes.
Son père Charles avait 38 ans et était serrurier forgeron.
Sa mère Laurentine née GALLO avait 30 ans.


La Tour

Sa vie avant la guerre
 


Recensement La Tour 1886 - La Place -

Elie CARDON est engagé volontaire pour 4 ans le 04/11/1903 à Nice pour le 157e RI (rengagé pour 2 ans en 1907, 1909, 1911 et 1913)
Elie CARDON se marie le 22/07/1911 à Pont de Vaux avec Léonie (dite Henriette) CLAVEAU demeurant et née à Pont de Vaux le 2/01/1888.
Il était sergent major au 157e régiment d'infanterie.
Il résidait à Lyon et ses parents étaient maitre et maitresse d'hôtel à La Tour.
Le couple avait eu une fille Aimée née à Pont de Vaux le 6/01/1910 (décédée à La Colle sur Loup (06) le 16/11/1988).
Léonie CLAVEAU se remariera à Paris 18e le 25/05/1929 avec Louis Victor LAUPIN; elle décède à Paris 18e le 19/03/1971.
 

La guerre

Elie CARDON est tué d'une balle à la tête en Serbie (Leskovets) le 13/03/1917.
Il était capitaine au 210e RI et venait du 157e RI.
Il a été cité à l'ordre du régiment (157e RI) n°77 du 01/05/1916 : "Commandant la 14e compagnie au combat du 29 mars (1916), au bois d'Avocourt, a relevé avec sa compagnie sous un feu violent une unité fort éprouvée, a par de sages et habiles dispositions prises immédiatement repoussé toutes les contre-attaques qui se sont déclenchées sur le front de sa compagnie."
Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur (titre posthume), Croix de Guerre -  - Citation accompagnant la Légion d'honneur (J.O. du 17/02/1920) : "Commandant de compagnie sérieux et éprouvé. A été tué le 13 mars 1917 d'une balle au front en entraînant sa compagnie à l'assaut de la cote 1675.

Elie CARDON est inhumé au cimetière militaire de Bitola (Monastir) en Macédoine Tombe 3153.

Son nom figure également sur une plaque commémorative de La Tour.

Historique du 210e R I

Le 210e RI, quitte Zemlack par bataillons, du 26 février au 1er mars, suivant la route de Resna, et se rend en 2 étapes à la maison forestière du col 947 où il reçoit l'ordre de se préparer à l'attaque des positions ennemies, qui doit avoir lieu le 11 mars 1917.
Les positions ennemies sont situées au nord du village de Leskovets, entre le massif du Tomoros et le lac de Prespa ; leur altitude varie de 850 à 2000 mètres et leur accès est rendu encore plus difficile par une épaisse couche de neige qui dissimule quelques tranchées ennemies ; tranchée en V, tranchée brune, piton vert, le petit et le grand Couronné, etc.
D'après les renseignements, l'ennemi, dont la nationalité est souvent variable, y est mal organisé et paraît peu nombreux.
Le 210e RI, en conséquence, reçoit la mission de s'emparer de ses positions, de les culbuter et d'ouvrir à la 76e DI le passage qui doit lui permettre de déboucher dans la plaine de Resnay.
Pour cette attaque, le régiment est appuyé par toute l'artillerie de la 76e DI et par une section de 120 L.
Le 11 mars, à 5 heures, les 4e et 5e bataillons, quittent leurs emplacements d'attente, et se portent au pied des hauteurs qu'ils doivent attaquer, puis, à 6 heures, l'artillerie ouvrant son feu, il se dirige directement vers leurs objectifs.
Dès 9 heures, le 4e bataillon dont la marche et très gênée par la neige, est en butte de front et de flanc, au tir de nombreuses mitrailleuses ennemies établies sur les pentes est du Tomoros. Une compagnie de ce bataillon, la 15e réussit cependant à bousculer un poste ennemi, en enlevant une mitrailleuse et en faisant une quinzaine de prisonniers, tous des chasseurs saxons, puis à s'établir sur la position conquise permettant au 4e bataillon de continuer sa marche.
Le 5e bataillon après une marche aussi pénible, réussi avec l'aide du 4e bataillon, à s'emparer de la tranchée en V, principal ouvrage de la 1ère position.
L'attaque, cependant, n'avait pas réussi, suivant les espérances du commandement, une position importante avait été enlevée à l'ennemi, mais la percée pour envahir la peine de Resna, n'était pas faite.
Les attaques, pour obtenir ce résultat, sont donc renouvelées du 12 au 19 mars, toutes menées avec acharnement, faisant subir au régiment de grosses pertes et sans apporter au régiment d'autre résultat que quelques améliorations de la position. Cette position est organisée à partir du 19 mars et le lieutenant-colonel, commandant le RI, prend le commandement du sous-secteur de gauche du secteur est de la 76e DI ; les 3 bataillons sont en ligne.