Pont de Vaux
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CLAVEAU Octave
Ses origines
Octave CLAVEAU est né à Pont de Vaux au Grand Faubourg le 16/01/1884.
Son père Alphonse avait 27 ans et était forgeron (décédé à l'hôpital de
Pont de Vaux le 21/10/1936).
Sa mère Claudine née VANNIER avait 27 ans et était lingère.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Octave CLAVEAU mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1891 - Grand faubourg -
Recensement Pont de Vaux 1896 - Grand faubourg ouest -
- Alphonsine née le 2/04/1881 à Pont de Vaux.
- Léonie (dite Henriette) CLAVEAU demeurant et née à Pont de Vaux le
2/01/1888; mariée le 22/07/1911 à Pont de Vaux avec
Elie CARDON.
Le couple avait eu une fille Aimée née à Pont de Vaux le 6/01/1910
(décédée à La Colle sur Loup (06) le 16/11/1988).
Léonie CLAVEAU se remariera à Paris 18e le 25/05/1929 avec Louis Victor
LAUPIN; elle décède à Paris 18e le 19/03/1971
Au moment du conseil de révision Octave CLAVEAU exerçait le métier de
cuisinier à Lyon.
Octave CLAVEAU est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Il réside successivement à :
- Sathonay Camp à l'hôtel de la Chapelle (1910).
- Besançon rue Jean Petit à l'hôtel des messagers chez PRIARD (1910).
- Paris Hôtel 14 rue des Bernardins (1911)
- Paris 96 rue de l'abbé GROULT (15e A) en 1914.
Octave CLAVEAU se marie à Paris avec Alice Rachel BENOIST née le
29/01/1877 à Baignes Sainte Radegonde (Charente).
La guerre
Octave CLAVEAU est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 29/08/1918 à Pasly (Aisne).
Il est inhumé à la
nécropole nationale 'Bois Robert' à Ambleny (02 - Aisne) tombe Carré
B Numéro 519.
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Historique du 23e RI. |
dont extraits : Transporté en camions à Haramont (N.-O. de
Villers-Cotterets le Régiment vient bivouaquer, le 25 aoùt, entre
Cœuvres et Laversine, et relève, dans la nuit du 25 au 26, des éléments
de la 72e D.I. qui tenaient, entre l'Aisne et le bois de la Montagne le
terrain récemment conquis à l'est du village de Pasly (2 kil. 500 N.-O.
de Soissons). Les positions à occuper sont mal définies; il n'a pas été
possible de procéder à des reconnaissances préalables; les bataillons se
déploient et marchent jusqu'aux coups de fusils », relevant
progressivement les unités qui tiennent le terrain. Au jour, l'opération
est heureusement terminée : deux bataillons en première ligne sont
accrochés aux pentes est du profond ravin de
Pasly, se reliant à leur gauche, vers la Montagne, avec le 42,
RI.; un bataillon est en réserve dans le petit ravin, au nord de
Pommiers. En face du Régiment, l'ennemi tient solidement., jusqu'à son
rebord occidental, le large plateau puissamment organisé qui surplombe
le ravin de Pasly et qui est jalonné par la « cote 129 » et le «
Monument des Instituteurs »; ses mitrailleuses balaient le plateau et
son artillerie fouille tous les couverts du terrain.
C'est cette formidable position que le Régiment reçoit l'ordre d'enlever
le 27 août A 7 heures du matin, précédé par des chars d'assaut, les deux
bataillons de ligne, 2e à gauche, 3e à droite, se portent, par l'ouest
et par le sud, à l'attaque de la cote 129; mais, dès leur débouché, ils
sont violemment pris à partie par les mitrailleuses de flanquement qui
balaient le plateau et même les pentes auxquelles nous sommes accrochés.
A gauchie, le 2e bataillon subit des pertes sévères : (les vaillants
officiers et chefs de section (lieutenant Mosny sous-lieutenant Saint-Cricq,
adjudant Journel) tombent mortellement frappés en entrainant leurs
hommes; le bataillon est bientôt cloué au sol et dans l'impossibilité de
progresser. A droite, le 3 e bataillon éprouve les mêmes difficultés et
subit les mêmes pertes élevées (le lieutenant Chardon, commandant la 9e
compagnie, le capitaine Derminon, commandant la 11e compagnie, sont
tués).
Mais le chef de bataillon Courtiau, qui commande depuis peu le
bataillon, est un héros que rien ne rebute: par son énergique exemple,
il imprime au combat une formidable impulsion et, groupe par groupe, le
bataillon prend pied sur la crête, réduisant, les centres de résistance,
où les cuirassiers de la Garde se défendent avec l'énergie du désespoir.
En fin de journée, le bataillon tient le rebord de la cote 129: au
nombre des cadavres ennemis qui gisent autour de lui, il peut constater
que ses efforts n'ont pas été vains; 40 cuirassiers ont été capturés par
des groupes de combat, dirigés par les caporaux Crépin et Champalle.
La, lutte pied à pied se poursuit acharnée et impitoyable, les 28 et 29
août, le Régiment mettant en œuvre tous les moyens d'action dont il
dispose.
Le 28 août, le 3e bataillon progresse de 150 mètres; il subit, dans la
nuit du 28 au 29, titre violente contre-attaque menée par des éléments
du 5e ulhans. Un instant submergées les 9 et 10e compagnies sont
dégagées par une vigoureuse offensive, menée par la 11e compagnie dont
le chef (lieutenant Derue) est mortellement frappé; dans la nuit du 29
au 30, le 1et bataillon (Anger) relève le 3e, dont le chef (commandant
Courtiau) vient d'être gravement blessé et la lutte se poursuit avec un
redoublement d'énergie.
Cependant, l'ennemi est arrivé à la limite de sa résistance et, le 30 au
matin, il abandonne, couverte de cadavres, cette fameuse cote 129, «
pierre angulaire de sa défense », qu'il avait reçu l'ordre de défendre à
tout prix.
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