FAUSSURIER Joseph
Ses origines
Joseph FAUSSURIER est né le 22/09/1882 à Pont de Vaux rue de l'Hôpital.
Son père Pierre Alphonse avait 30 ans et était jardinier.
Sa mère Marie Geneviève née DEMARY avait 23 ans et était femme de
chambre.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph FAUSSURIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 4 : brevet de
l'enseignement primaire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1896 - Rue de l'hôpital -
-
Marie Constance née le 2/09/1883.
Au moment du conseil de révision Joseph FAUSSURIER exerçait le métier
d'instituteur à Mézériat.
Il est incorporé le 14/11/1903 au 21e bataillon de chasseurs à pied.
Il est libéré le 18/09/1904.
Il réside à Saint Laurent fin 1904 puis à partir de fin 1905 à Pont de
Vaux.
Joseph FAUSSURIER se marie à la mairie de Chevroux le 20/08/1908 avec
Marie Claudia Eugénie PIN institutrice demeurant à Chevroux et née à
Saint Didier d'Aussiat le 15/05/1886.
Recensement Pont de Vaux 1906 - Rue Franche -
Recensement Pont de Vaux 1906 - Rue Franche -
Lien Geneanet sur la descendance de Joseph FAUSSURIER.
La guerre
Joseph FAUSSURIER est mobilisé le 3/08/1914 au 55e bataillon de
chasseurs à pied.
Il est blessé le 16/06/1915 par éclat de bombe (plaie au cuir chevelu).
Il est nommé caporal le 28/11/1915.
Il est tué le 22/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il a été inhumé au
cimetière français du Silberloch à Wattwiller le 6/09/1921 tombe 221
(ne figure pas sur le relevé).
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : Le 20 septembre, c'est sur l'Hartmannswillerkopf
que, pour reprendre les positions enlevées à un régiment voisin, les 2e
et 3 e compagnies précédées d'une section du génie comme cisailleurs,
s'élancent; arrêtées par un violent barrage de grenades, elles se
cramponnent au sol, font des barrages de sacs à, terre et, malgré le
manque de munitions, ne perdent pas un pouce de terrain. Le 15 octobre,
le régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd quelques éléments de
tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e , alors au repos,
contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi,
reprennent la majorité du terrain. Le lendemain, l'ordre arrive de
reprendre à tout prix le sommet de l'Hartmann, dont l'ennemi s'est
emparé. Le reste du bataillon, cantonné à Moosch, monte en ligne, et,
malgré le feu des mitrailleuses, les 1re et 5e compagnies, appuyées par
la 2e compagnie, s'élancent 4 magnifiquement, occupent et dépassent les
positions de première ligne allemandes, en faisant 50 prisonniers, et
dégagent une compagnie d'un corps voisin, entourée depuis vingt-quatre
heures par l'ennemi. Le sommet de l'Hartmann reste entre nos mains,
malgré les bombardements furieux et les contre-attaques de l'ennemi.
Le 21 décembre, les 3e , 5e et 1re compagnies s'élancent à l'assaut du
Rehfelsen. La 1re, dont le chef vient d'être enterré par un obus,
tournoie un moment, puis reprend le mouvement et s'empare d'une
mitrailleuse ; les trois compagnies s'installent dans la deuxième ligne
allemande. La 6e compagnie, prise dans des réseaux, est violemment
mitraillée et le capitaine AMIC tombe en tête de sa troupe: ses
chasseurs le vengent, prennent une mitrailleuse et font 60 prisonniers.
Le soir, la position est retournée ; 100 prisonniers dont 3 officiers
restent entre nos mains. Le lendemain, une contre-attaque violente
refoule les éléments avec qui le bataillon est en liaison à, droite.
Toutes les unités du 15e renforcent la ligne; trois contre-attaques
successives de l'ennemi restent vaines et laissent le terrain en notre
pouvoir.
Cimetière de Pont de Vaux.
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