Saint Etienne
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BAS Claude


Ses origines


Claude BAS est né le 13/03/1888 à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de Grabot.
Son père Jean Louis avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Annette née CHATELET avait 33 ans.
Claude BAS avait un frère jumeau, André, qui n'a vécu que 14 jours (mort le 27/03/1888).

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BAS mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Etienne 1901 - hameau de Grabot -

Claudine née le 3/12/1888; elle se marie à Saint Etienne le 28/11/1908 avec THILLIET Antoine; elle décède à Macon le 31/03/1958.
Jeannette née le 12/11/1880; elle se marie à Saint Etienne avec GOIFFON Claude le 18/04/1925.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Il revient à Saint Etienne.


Liste électorale Saint Etienne 1914

 

La guerre

 

Claude BAS est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 12/11/1914 au nord de Vic d'Aisne.


 
44e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.

Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèches. Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants. Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. Puis il se porte sur le plateau de Vingré qu'il occupe pendant quelques semaines jusqu'au moment où il est ramené au repos dans la région de Villers-Cotterêts.