Saint Etienne
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GUERRIER François


Ses origines


François GUERRIER est né le 11/10/1893 à Thoissey.
Son père Claude avait 25 ans et était vannier.
Sa mère Jeanne née CARTIER avait 24 ans.
François GUERRIER figure également sur le monument aux morts de Thoissey.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François GUERRIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux blond et les yeux marron
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision (1910) il exerçait le métier de vannier.
Lui et sa famille habitait Saint Etienne sur Chalaronne.


Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1911 - Ville Sollier -



François GUERRIER s'engage volontaire pour 5 ans à compter du 24/10/1911 au titre du 6e régiment de chasseurs d'Afrique.
Il passe au 28e régiment de dragons le 6/01/1913.
Nommé brigadier le 17/07/1913.
 

 

La guerre

Il perd son grade le 28/10/1914 et passe au 106e régiment d'infanterie le 20/05/1916.
Il est nommé caporal le 20/07/1916.

François GUERRIER est tué le 2/10/1916 dans le secteur sud de Bouchavesnes (Somme).
Il figure également sur le monument aux morts de Thoissey.

28e régiment de dragons
106e régiment d'infanterie



dont extraits :
Donc le 22 Septembre le Régiment est en ligne au sud de Bouchavesnes dans le secteur du Bois Madame, bien maigre bois dont l'existence n'est plus révélée que par quelques troncs décapités, dépouillés, noircis par les explosions. Il y travaille jour et nuit sans arrêt à l'aménagement d'un terrain d'attaque, confection de parallèles de départ, boyaux et places d'armes.

Ces travaux sont troublés le 24 au point du jour par une attaque allemande qui se déclenche après une brusque et violente préparation d'artillerie. Les vagues d'assaut parviennent à quelques mètres de nos tranchées, mais là, brisées par nos feux elles refluent en désordre, laissant sur le terrain de nombreux cadavres (du 115e Régiment de la Garde).
Dans la nuit les bataillons occupent leurs emplacements de départ pour participer à une attaque générale prévue pour le 25. Le Régiment encadré à droite par le 54' Régiment d'Infanterie, à gauche par la 127° Division doit attaquer au sud de Bouchavesnes, le 34 Bataillon en première ligne, ayant derrière lui en soutien le 2e, le 11r en réserve.
Pendant toute la matinée de nombreux avions ennemis nous survolent et sans doute prévenus de nos intentions par les rassemblements qu'ils découvrent, déclenchent sur nos positions une très violente contre-préparation d'artillerie.

A midi 15 nos vagues d'assaut, (3° Bataillon) s'élancent avec un admirable entrain, mais bientôt fauchées par les rafales de mitrailleuses et les barrages d'artillerie, elles se terrent dans les trous d'obus ; à notre gauche cependant une section entraînée par le Sous-lieutenant You (9* Compagnie) peut atteindre les tranchées boches, en fusille les occupants et s'y maintient jusqu'au soir.

C'est un échec. A la nuit les unités reprennent leurs emplacements de départ en vue de renouveler l'attaque le lendemain ; mais contre ordre est donné et l'attaque est abandonnée ; le soir du 20 les bataillons, relevés par le 132' Régiment, viennent en réserve de division dans la région du P. C. des Ouvrages.

Ces sanglantes journées leur avaient coûté 10 officiers tués, 12 blessés, 670 hommes hors de combat.

Après avoir soufflé 4 jours et joui d'un repos très relatif dans des abris sommaires et dans une zone visitée fréquemment par les obus, le Régiment retourne en ligne à l'Est de Bouchavesnes. Il y travaille à préparer le terrain en vue d'une attaque que doivent tenter d'autres unités ; travaux de nuit, rendus très périlleux par le bombardement qui sévit sans trêve et très pénibles par la pluie glaciale qui ne cesse de tomber.
Le 7 Octobre tandis que les 1er et 3e bataillons retournent en réserve au P. C. Ouvrages, le 26 bataillon prend part au sud de la ferme du bois Labbé à deux attaques successives données par la 127e Division, mais qui toutes deux sont enrayées par les mitrailleuses et l'artillerie ennemies.

 

Bouchavesnes-Bergen est une commune située dans le département de la Somme (région de Picardie). La ville de Bouchavesnes-Bergen appartient au canton de Péronne et à l'arrondissement de Péronne. Le village, qui s'appelait alors Bouchavesnes, a été détruit en totalité pendant la Première Guerre mondiale. Sa reconstruction fut en partie financée par l'armateur Haakon Wallem et par la ville de Bergen. En remerciement, la commune prit le nom de Bouchavesnes-Bergen en 1920.