MONTRADE Jacques
Ses origines
Jacques MONTRADE est né le 11/03/1895 à Dompierre sur Chalaronne au
hameau de la Sablonnière.
Son père Jean avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Annette née MOLLETON avait 23 ans (née le 8/10/1971 à Chatillon;
parents : Jean Marie MOLLETON et Philippine MONTAGNIER).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jacques MONTRADE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dompierre sur Chalaronne 1901 - La Sablonnière -
François MONTRADE né le 15/06/1896, marié à Saint Trivier sur
Moignans le 6/12/1919 avec Jeanine Marguerite RAVINET; décédé le
15/12/1969 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Benoit MONTRADE né le 13/12/1900; marié à Marlieux le 25/11/1919 avec
Caroline PARAUX; décédé le 22/03/1975 à Marlieux.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Sandrans.
Sa mère résidait à Baneins.
Son tuteur était Antoine MOLLETON domicilié à Saint Etienne sur
Chalaronne. (voir fiche Jean MOLLETON)
La guerre
Jacques MONTRADE est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 153e régiment d'infanterie le 4/06/1915.
Il décède de ses blessures le 28/09/1915 aux Maigneux (Marne) à
l'ambulance n° 5 sur la commune de Valmy.
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153e régiment d'infanterie |
Détails :
Le 8 septembre, le régiment relève le 146e à la borne 16 ; puis,
après un court repos, il occupe, dans la nuit du 24 au 25, ses
emplacements d'attaque. Le 25, à 9 h.15, les vagues d'assaut débouchent
; les trois premières lignes allemandes sont enlevées, le réduit de
Maison-de-Champagne dépassé, les abords de Ripont atteints. Mais les
voisins n'ont pu aller aussi vite ; le 153e, en flèche, est
contre-attaqué avec violence et obligé de revenir sur
Maison-de-Champagne, où la résistance s'organise hâtivement. Les voisins
arrivent alors à sa hauteur et la ligne se consolide. Le commandant
AMAND est tué en organisant la défense d'une batterie allemande, dont il
s'est emparé. Le 26 et le 27 septembre le régiment coopère à des
attaques sur l'ouvrage de la Défaite. Retiré vingt-quatre heures pour
recevoir des renforts, il remonte en ligne le 30, malgré les pertes
cruelles qu'il a subies.
Ripont
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