Saint Etienne
(Accueil)

BARBET Louis
BARRET Claude
BAS Claude
BATAILLARD Antoine
BERGER Jean Claude
BERTHIER Jean Claude
BROYER Aimé Maurice
BUCHAILLE Pierre
CHARBONNEL Jean
CORNIER Etienne
CRUD Claude
CUZIN Jean Marie
DALMET Charles
DE CLAVIERE Joseph Pierre
DEPIAT Benoit Philibert
DURET Antoine
FALCONNET Jean Claude
FROMENT Claude
FROMENT Jean
GATY Jean Marie
GIMARET Claude
GIMARET Philibert
GOIFFON Joseph Jean Pierre
GOLLIARD Edouard
GUERIN François
GUERRIER François
GUILLON Jean
GUILLON Michel
JOLY Joseph Marius
MANIN Jean
MARGUIN Etienne
MEILLIER Jean Marie Henri
MERLE Jean
MOLLETON Jean
MONTRADE Jacques
MOULLOUD Benoit
PERNALON Claude
PERRET Jean Claude
PIROUD Alexandre
PRAVIEUX Joanny Benoit
REVEL François
RIGAUD Antoine
ROGNARD André
ROZIER Claude
SALLET Joseph
SALLIN Étienne
SALLIN Félix
TAPONAT François
TRICHARD François
VALERON Joseph
VIGOUREUX Antoine

 

DEPIAT Benoit Philibert


Ses origines


Benoit DEPIAT est né le 10/09/1885 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Son père Antoine avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeannette née HUMBERT avait 26 ans

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit DEPIAT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Etienne 1901 - hameau de Montpopier -

Benoit DEPIAT a un frère Antoine né le 2/10/1881 qui fut également mobilisé. Après la guerre il réside à Baneins puis L'Abergement Clémenciat. Le 14/12/1928 il s'installe au hameau de Montpopier à Saint Etienne sur Chalaronne. Il s'est marié le 6/03/1913 à L'Abergement Clémenciat avec Marie Benoite VERPOIX. Il décède à Saint Etienne le 20/06/1948.

Sa soeur Jeannette née le 5/06/1891 décède à Annecy le 27/01/1951.



Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1906 pour "poids et périmètre insuffisants".
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Saint Etienne 1911 - hameau de Montpopier -

 

La guerre

Benoit DEPIAT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI le 3/08/1914.
Il passe au 230e RI le 1/6/1916.
Il disparait le 4/03/1917 aux Chambrettes (secteur de Verdun Meuse).
Fait prisonnier il décède le 9/03/1917 au lazaret de Montmédy des suites de ses blessures.

23e régiment d'infanterie
230e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le jour même de son arrivée (2 février 1917), le 230e est dirigé en camion sur Verdun pour prendre position dans le secteur des Chambrettes. Dès les premières reconnaissances, on se rend compte des grosses difficultés qu'il faudra vaincre ; ces positions conquises le 15 décembre ne sont encore formées que d'une succession de trous d'obus à peine reliés entre eux, sans abris, sans boyaux, sans défenses accessoires. C'est la même situation qu'en septembre à Vaux-Chapitre, mais tout est rendu singulièrement plus dur par une température qui descend à plus de 25° au dessous de zéro. Les travaux sont impossibles, la pioche rebondit sur le sol qu'elle entame à peine, les aliments sont gelés, impossible de se procurer ni abri, ni feu, ni alimentation chaude. Le vin lui-même gèle et l'on voit des hommes emportant des glaçons dans des sacs à terre. Les régiments qui nous avaient précédés dans le secteur n'y restaient guère plus de quinze jours ; le nôtre y passa un mois et soutint au moment de sa relève une attaque en force de l'ennemi.
Dès le 25 février, on relève une activité anormale dans les lignes adverses : augmentation de la densité de l'artillerie, notamment des minenwerfer, réglages minutieux sur les lignes et voies d'accès, aviation nombreuse et vigilante interdisant à nos appareils l'observation des positions ennemies.
L'attaque débute le 4 mars dans l'après-midi, par une préparation d'artillerie courte mais foudroyante ; le 230e reçoit l'aile droite de l'attaque allemande, nos éléments de gauche, vers le saillant des Chambrettes, résistent sur place, mais à droite la tranchée étant bouleversée et la garnison réduite de moitié par la préparation d'artillerie, les survivants se retirent dans la tranchée de soutien. Des renforts sont immédiatement envoyés et l'on s'emploie à réunir cet élément à la tranchée de première ligne pour éviter une solution de continuité dangereuse. La soudure parvient à se faire. Pendant ce temps, un bataillon est placé sur la position de réserve, simplement piquetée, et creuse immédiatement l'ébauche de ses organisations, prêt à toute éventualité. Mais l'ennemi ne renouvelle pas sa tentative et la relève peut s'effectuer. Très affaibli par ce long séjour, le régiment va au repos dans la région Tréveray, Saint-Amand, Naixaux-Forges. Le mouvement se fait par étapes suivant l'itinéraire Souilly, Bar-le-Duc, Ligny-enBarrois.