Saint Etienne
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DEPIAT Benoit Philibert
Ses origines
Benoit DEPIAT est né le 10/09/1885 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Son père Antoine avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeannette née HUMBERT avait 26 ans
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit DEPIAT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne 1901 - hameau de Montpopier -
Benoit DEPIAT a un frère Antoine né le 2/10/1881 qui fut également
mobilisé. Après la guerre il réside à Baneins puis L'Abergement
Clémenciat. Le 14/12/1928 il s'installe au hameau de Montpopier à Saint
Etienne sur Chalaronne. Il s'est marié le 6/03/1913 à L'Abergement
Clémenciat avec Marie Benoite VERPOIX. Il décède à Saint Etienne le
20/06/1948.
Sa soeur Jeannette née le 5/06/1891 décède à Annecy le 27/01/1951.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1906 pour "poids et périmètre insuffisants".
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Recensement Saint Etienne 1911 - hameau de Montpopier -
La guerre
Benoit DEPIAT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI le 3/08/1914.
Il passe au 230e RI le 1/6/1916.
Il disparait le 4/03/1917 aux Chambrettes (secteur de Verdun Meuse).
Fait prisonnier il décède le 9/03/1917 au lazaret de Montmédy des suites
de ses blessures.
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23e régiment d'infanterie |
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230e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le jour même de son arrivée (2 février 1917), le 230e est dirigé en
camion sur Verdun pour prendre position dans le secteur des
Chambrettes. Dès les
premières reconnaissances, on se rend compte des grosses difficultés
qu'il faudra vaincre ; ces positions conquises le 15 décembre ne sont
encore formées que d'une succession de trous d'obus à peine reliés entre
eux, sans abris, sans boyaux, sans défenses accessoires. C'est la même
situation qu'en septembre à Vaux-Chapitre, mais tout est rendu
singulièrement plus dur par une température qui descend à plus de 25° au
dessous de zéro. Les travaux sont impossibles, la pioche rebondit sur le
sol qu'elle entame à peine, les aliments sont gelés, impossible de se
procurer ni abri, ni feu, ni alimentation chaude. Le vin lui-même gèle
et l'on voit des hommes emportant des glaçons dans des sacs à terre. Les
régiments qui nous avaient précédés dans le secteur n'y restaient guère
plus de quinze jours ; le nôtre y passa un mois et soutint au moment de
sa relève une attaque en force de l'ennemi.
Dès le 25 février, on relève une activité anormale dans les lignes
adverses : augmentation de la densité de l'artillerie, notamment des
minenwerfer, réglages minutieux sur les lignes et voies d'accès,
aviation nombreuse et vigilante interdisant à nos appareils
l'observation des positions ennemies.
L'attaque débute le 4 mars dans l'après-midi, par une préparation
d'artillerie courte mais foudroyante ; le 230e reçoit l'aile droite de
l'attaque allemande, nos éléments de gauche, vers le saillant des
Chambrettes, résistent sur place, mais à droite la tranchée étant
bouleversée et la garnison réduite de moitié par la préparation
d'artillerie, les survivants se retirent dans la tranchée de soutien.
Des renforts sont immédiatement envoyés et l'on s'emploie à réunir cet
élément à la tranchée de première ligne pour éviter une solution de
continuité dangereuse. La soudure parvient à se faire. Pendant ce temps,
un bataillon est placé sur la position de réserve, simplement piquetée,
et creuse immédiatement l'ébauche de ses organisations, prêt à toute
éventualité. Mais l'ennemi ne renouvelle pas sa tentative et la relève
peut s'effectuer. Très affaibli par ce long séjour, le régiment va au
repos dans la région Tréveray, Saint-Amand, Naixaux-Forges. Le mouvement
se fait par étapes suivant l'itinéraire Souilly, Bar-le-Duc,
Ligny-enBarrois.
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