Saint Etienne
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BERGER Jean Claude


Ses origines
 

Jean Claude BERGER est né le 14/3/1893 à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de Corcelles.
Son père Antoine Noel avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née ORGERET avait 25 ans.


Hameau de Corcelles

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude BERGER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1906 - hameau de Corcelles -

Françoise Marie Louise est née le 6/10/1891; elle se marie à Saint Etienne le 20/03/1920 avec Philibert Paul TAPONAT; elle décède à Thoissey le 24/07/1958.

Le couple a perdu un fils Pierre décédé le 15/08/1906 à l'âge de 15 ans.
Son père décède le 14/02/1912.
Au moment du conseil de révision (1913)  il exerçait le métier d'agriculteur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 28/11/1913.

 

La guerre


Jean Claude BERGER disparait le 7/08/1914 à Altkirch.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 15/06/1920.



Extrait historique du 44e RI

Le 7 août, le 7e C.A. (général BONNEAU) se porte en avant et, plein d'enthousiasme, renversant les poteaux-frontières, le 44e franchit la frontière d'Alsace. Il rencontre, au petit jour, près de Retzwiller, les avant-gardes ennemies qu'il force à reculer. Avec l'entrain admirable qui caractérisera toutes ses attaques, il pousse hardiment de l'avant, entre sans résistance sérieuse dans les villages de Dannemarie et de Ballersdorf et vient se heurter, en même temps que le 60e régiment d'infanterie, aux défenses d'Altkirch. Plusieurs bataillons ennemis y sont solidement retranchés, soutenus par de l'artillerie et des mitrailleuses ; le combat s'engage, la résistance est opiniâtre, mais rien n'arrête nos soldats.
Malgré les meurtrières rafales tirées des premières maisons et des rames de wagons qui ceinturent la ville, le colonel BOUFFEZ entraîne son régiment dans une intrépide charge à la baïonnette sur plus de 600 mètres ; blessé d'une balle au ventre, il est remplacé aussitôt par le lieutenant-colonel LETELLIER qui, en tête de ses hommes, repart immédiatement à l'assaut. A 17 heures, Altkirch est pris. Le premier combat du 44e se termine par une victoire.