Saint Etienne
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FALCONNET Jean Claude


Ses origines



Jean Claude FALCONNET est né le 26/04/1884 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau du haut Mizériat.
Son père Claude Etienne avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Philippine FALCONNET avait 34 ans.
Jean Claude FALCONNET est le frère de Laurent Claude FALCONNET tué le 2/10/1918 et figurant sur le monument aux morts de Saint Didier sur Chalaronne.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude FALCONNET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre




Recensement Saint Didier 1896 - Haut Mizériat -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 8e régiment de chasseurs à compter du 9/10/1905.
Il est libéré le 12/10/1907.

Le 9/11/1909 il est à Saint Etienne sur Chalaronne au château de Clavière.


Liste électorale Saint Etienne 1910

Il se marie le 26/04/1910 à Saint Etienne sur Chalaronne avec Marie Louise JANIN (elle se remariera en 1920 avec Benoit PERNALON).
Le couple aura une fille Jeanne Louise Geneviève née le 28/09/1913.


Liste électorale Saint Etienne 1913

Le 20/03/1913 il est ouvrier fourreur à Thoissey rue du Faubourg.
Le 29/07/1914 il est à Pontanevaux chez FAVRE.
 

La guerre

Jean Claude FALCONNET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 414e RI le 1/03/1915 puis au 30e RI le 12/03/1915.
Il est affecté au 139e RI le 30/03/1916.

Jean Claude FALCONNET est tué le 4/09/1916 devant Chaulnes (Somme).

139e régiment d'infanterie

COMBATS DEVANT CHAULNES 1916
Le 139e R. I. participe à la grande offensive Franco-anglaise sur la Somme, de juillet a novembre 1916. L'ennemi s'obstine sur Verdun, il faut absolument disperser ses efforts en frappant un grand coup sur un point sensible. La 26e D. 1. rattachée au 10e C. A,, général ANTHOJLNE, pour ces opérations de la Somme, opère devant Chaulnes, et est placée au centre du dispositif d'attaque. -,

Le 139e doit s emparer de la position ennemie à l'ouest de Chaulnes jusqu'à 1 élément de -cette position appelée te Tranchée Ferdinand ». L'attaque doit avoir lieu le 4 septembre ; dans les tranchées, dans les boyaux, c'est un amas de débris et de .matériel, des abris défoncés, des places d'armes éboulées, c'est surtout la boue inoubliable de la Somme où s'ensevelissent à moitié les corps des. hommes et contre laquelle il faut déjà lutter. Le colonel MIENVILLE qui s'est porté à la tranchée de départ .adresse quelques paroles vibrantes à ses soldats ; les vagues franchissent successivement la première ligne sans flottement, -sans défaillance ; les pertes sont nombreuses, surtout parmi les officiers, sans toutefois diminuer le mordant de l'attaque qui se poursuit jusqu'aux objectifs assignés. Cependant, un fortiii allemand au centre de l'attaque n'a pu être réduit ; ses mitrailleuses infligent aux vagues qui avancent, à celles qui le dépasse, aux blessés même, des pertes sensibles. Le Colonel MIENVILLE tombe blessé d'une balle à la cuisse au moment où il franchit nos fils de fer ; l'aumônier divisionnaire, Abbé de CHABROL, toujours au premier rang parmi les braves, est tué. Le commandement du Régiment passe au Commandant DUROUCHOUX, resté à son poste malgré sa blessure au début de l'affaire ; on le retrouve une heure après tué dans un poste d'écoute ; le commandant MAILLEFER, qui doit lui succéder, vient d'être tué en première ligne.

La nuit est tombée, les liaisons s'établissent péniblement, les listes de tués et de blessés s'allongent ; c'est le moment le plus pénible depuis le début de l'action ; la pluie tombe averse, les corvées de ravitaillement n'arrivent pas, les hommes s'enlisent dans la Boue et s'égarent dans la nuit sans lune. Cependant le fortin tient toujours, le jour va venir, il faut absolument le réduire ; c'est à la 2e Compagnie qu'incombe cet honneur, et c'est ici que se place un des épisodes les plus glorieux de notr régiment. Le Lieutenant TRENTY, 2e Cic, prépare et dirige cette opération au cours de laquelle se distinguent particulièrement le sergent BARRA et le caporal LAVAL avec ses six hommes, FABRE Auguste, CROS Antoine, FILLIOL Léon,PASTURAL Vital, CAILLOL Félix.

Le sergent BARRA opère par combats de boyaux ; ses grenadiers énervés par la résistance voient, à chaque instant, tomber un des leurs sous les balles du fortin. BARRA prend le: revolver d'un aspirant tué, franchit résolument le barrage et tue deux ennemis ; son audace donne l'élan décisif ; il sort des hommes de partout.

Au cours de l'attaque du 4 septembre, le caporal LAVAL et son groupe de nettoyeurs se heurtent au fortin ; frôlé par un coup de feu tiré de près par un felwebel, le caporal LAVAL abat cet adversaire d'un coup de fusil, et par un feu intense de sa petite troupe, tient en respect la garnison du fortin pendant la nuit du 4 au 5. Au petit jour, profitant d'un instant où les Allemands s'étaient mis à l'abri d'une pluie torrentielle, le caporal LAVAL bondit avec ses hommes, et par son attitude résolue amène la reddition des adversaires: 1 officier, 80 hommes et 6 mitrailleuses.

Le lieutenant TRENTY et le sergent BARRA sont faits Chevaliers de la Légion d'honneur; le sergent BARRA devait se faire tuer le 15 septembre. Le 139e, pour perpétuer le souvenir glorieux de ce brave, donne son nom à une tranchée devant Chaulnes.
Pendant cette affaire, la 26e D. I. atteint tous ses objectifs,.