GUERIN François
Ses origines
François GUERIN est né le 15/02/1890 à Saint Didier sur Chalaronne au
bourg.
Son père Claude avait 45 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née FAILLET avait 42 ans et était tailleuse.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François GUERIN mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux marron clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier 1896 - Le bourg -
Son frère Benoit né le 17/09/1883 fut blessé deux fois (1915 et 1916 :
blessure au crane par éclat d'obus); il est décédé le 13/12/1949 à Saint
Didier.
Au moment du conseil de révision (1910) il exerçait le métier de
cultivateur.
Ses deux parents étaient décédés.
En 1911 il est domestique à Saint Etienne sur Chalaronne Chez Gaspard
CORNIER au hameau "Le Viard".
Il est incorporé le 9/10/1911 au 44e RI.
Il est libéré le 8/11/1913.
La guerre
François GUERIN est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est décédé antérieurement au 12/01/1915 à Autrèches dans l'Oise.
Il a été inhumé par les autorités allemandes.
Son décès sera fixé au 20/09/1914 par le tribunal de Trévoux le
15/09/1921.
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Historique 44e RI |
dont extraits :
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se
couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons
d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus
abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait
accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèches. Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon,
complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux
habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e
bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants. Le 20, au
petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un
instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de
Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions
et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont
il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque.
Extraits listes soldats du 44e RI tués
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