Saint Etienne
(Accueil)

BARBET Louis
BARRET Claude
BAS Claude
BATAILLARD Antoine
BERGER Jean Claude
BERTHIER Jean Claude
BROYER Aimé Maurice
BUCHAILLE Pierre
CHARBONNEL Jean
CORNIER Etienne
CRUD Claude
CUZIN Jean Marie
DALMET Charles
DE CLAVIERE Joseph Pierre
DEPIAT Benoit Philibert
DURET Antoine
FALCONNET Jean Claude
FROMENT Claude
FROMENT Jean
GATY Jean Marie
GIMARET Claude
GIMARET Philibert
GOIFFON Joseph Jean Pierre
GOLLIARD Edouard
GUERIN François
GUERRIER François
GUILLON Jean
GUILLON Michel
JOLY Joseph Marius
MANIN Jean
MARGUIN Etienne
MEILLIER Jean Marie Henri
MERLE Jean
MOLLETON Jean
MONTRADE Jacques
MOULLOUD Benoit
PERNALON Claude
PERRET Jean Claude
PIROUD Alexandre
PRAVIEUX Joanny Benoit
REVEL François
RIGAUD Antoine
ROGNARD André
ROZIER Claude
SALLET Joseph
SALLIN Étienne
SALLIN Félix
TAPONAT François
TRICHARD François
VALERON Joseph
VIGOUREUX Antoine

 

GOLLIARD Edouard


Ses origines


Edouard GOLLIARD est né le 6/09/1898 à Saint Etienne sur Chalaronne au bourg.
Son père Jean avait 27 ans et était maçon.
Sa mère Jeannette née FAVIER avait 23 ans et était couturière.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edouard GOLLIARD mesurait 1.53 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1911 - Le bourg -

Jean GOLLIARD né le 21/10/1899; il se marie le 27/01/1926 avec Benoite BROCETTE; il décède le 8/08/1969 à Saint Etienne sur Chalaronne.

Adrien GOLLIARD né le 25/10/1906; il se marie le 21/04/1930 à Valeins avec Joséphine FORESTIER.

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de maçon.

 

La guerre

Edouard GOLLIARD est incorporé à compter du 17/4/1917 au 133e RI
Il passe au 23e RI le 22/09/1917 puis au 311e RI le 28/05/1918.

Il décède de ses blessures de guerre à l'ambulance 13/20 stationnée à La Veuve (Marne) le 12/10/1918.
 

311e régiment d'infanterie

Dont extraits :

Le 26 septembre, jour de la grande offensive française, le 311e est chargé de s’emparer des tranchées ennemies au pied des Monts. Il les prend et s’y maintient en dépit de toutes les contre-attaques. Le 4 au soir, le mouvement de repli allemand commence à droite et à gauche, le 5 il recule aussi dans la région des Monts.
Le 311e doit suivre et marcher tant que l’ennemi cède devant lui. A 10h55 le Casque est occupé par le 5e Bataillon. Le Mont Haut l’est également à 11h16 par le 4e bataillon. La marche en avant continue; à la nuit le régiment est à 1km au Sud de Pont Faverger, sur la Suippe, à 15 km de son point de départ. Pont Faverger est encore solidement tenu par l’ennemi, il est enlevé le 6 par le 4e bataillon à 5h30.
Les Allemands se retirent précipitamment sur la rive Nord de la Suippe après avoir fait sauter les ponts et s’établissent dans une tranchée abondamment garnie de mitrailleuses. Le 8, sur des passerelles hâtivement construites dans la nuit par le génie, les 13e et 14e compagnies parviennent à se glisser de l’autre côté de la Suippe; mais, prises violemment à partie par les mitrailleuses et les crapouillots, elles ne peuvent arriver jusqu’à la tranchée et se déploient le long de la rivière. Elles fondent littéralement sous le feu intense de l’ennemi mais tiennent bon quand même et repoussent toutes les attaques.
La nuit venue, à la nage, car les passerelles ont été coupées, elles regagnent Pont Faverger.
Le 11, la Suippe est de nouveau franchie et la poursuite recommence.
Le 13, le 311e arrive devant Nanteuil à 4km O. Rethel sur le canal de l’Aisne.

Cimetière de Saint Etienne (groupe de 5 tombes)
Cliquez sur l'image pour agrandir

GOLLIARD Edouard
Cliquez sur l'image pour agrandir


 

e