Saint Etienne
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GOLLIARD Edouard
Ses origines
Edouard GOLLIARD est né le 6/09/1898 à Saint Etienne sur Chalaronne au
bourg.
Son père Jean avait 27 ans et était maçon.
Sa mère Jeannette née FAVIER avait 23 ans et était couturière.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edouard GOLLIARD mesurait 1.53 m; il avait les cheveux noir et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1911 - Le bourg -
Jean GOLLIARD né le 21/10/1899; il se marie le 27/01/1926 avec Benoite
BROCETTE; il décède le 8/08/1969 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Adrien GOLLIARD né le 25/10/1906; il se marie le 21/04/1930 à Valeins
avec Joséphine FORESTIER.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de maçon.
La guerre
Edouard GOLLIARD est incorporé à compter du 17/4/1917 au 133e RI
Il passe au 23e RI le 22/09/1917 puis au 311e RI le 28/05/1918.
Il décède de ses blessures de guerre à l'ambulance 13/20 stationnée à La
Veuve (Marne) le 12/10/1918.
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311e régiment d'infanterie |
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Dont extraits :
Le 26 septembre, jour de la grande offensive française, le 311e
est chargé de s’emparer des tranchées ennemies au pied des
Monts. Il les prend et s’y maintient en dépit de toutes les
contre-attaques. Le 4 au soir, le mouvement de repli allemand
commence à droite et à gauche, le 5 il recule aussi dans la
région des Monts.
Le 311e doit suivre et marcher tant que l’ennemi cède devant
lui. A 10h55 le Casque est occupé par le 5e Bataillon. Le Mont
Haut l’est également à 11h16 par le 4e bataillon. La marche en
avant continue; à la nuit le régiment est à 1km au Sud de Pont
Faverger, sur la Suippe, à 15 km de son point de départ. Pont
Faverger est encore solidement tenu par l’ennemi, il est enlevé
le 6 par le 4e bataillon à 5h30.
Les Allemands se retirent précipitamment sur la rive Nord de la
Suippe après avoir fait sauter les ponts et s’établissent dans
une tranchée abondamment garnie de mitrailleuses. Le 8, sur des
passerelles hâtivement construites dans la nuit par le génie,
les 13e et 14e compagnies parviennent à se glisser de l’autre
côté de la Suippe; mais, prises violemment à partie par les
mitrailleuses et les crapouillots, elles ne peuvent arriver
jusqu’à la tranchée et se déploient le long de la rivière. Elles
fondent littéralement sous le feu intense de l’ennemi mais
tiennent bon quand même et repoussent toutes les attaques.
La nuit venue, à la nage, car les passerelles ont été coupées,
elles regagnent Pont Faverger.
Le 11, la Suippe est de nouveau franchie et la poursuite
recommence.
Le 13, le 311e arrive devant Nanteuil à 4km O. Rethel sur le
canal de l’Aisne. |
Cimetière de Saint Etienne (groupe de 5 tombes)
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GOLLIARD Edouard
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