Saint Etienne
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CHARBONNEL Jean


Ses origines


Jean CHARBONNEL est né le 20/09/1878 à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de Grabot.
Son père Michel avait 31 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie née DUBOST avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean CHARBONNEL mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Saint Etienne 1896 - hameau de Grabot -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé "service auxiliaire" en raison d'une hernie inguinale gauche.


Recensement Saint Etienne 1911 - hameau de Grabot -

Son frère André né le 2/12/1886 a été fait prisonnier en 1915. Il se marie le 4/05/1921 avec Julie BARRET. Il décède le 23/01/1963 à Saint Etienne sur Chalaronne.

 

La guerre

Jean CHARBONNEL est classé "service armé" par la commission de réforme de Bourg du 18/11/1914.
Il est incorporé au 55e régiment territorial d'infanterie à compter du 2/12/1914.
Il passe au 23e RI le 25/04/1915 puis au 373e RI le 19/12/1915.
Il est affecté au 363e RI le 16/06/1916.

Jean CHARBONNEL est tué le 4/05/1917 à Berméricourt (Marne).
Il a été cité à l'ordre du 363e RI le 12/05/1917 "Brancardier dévoué jusqu'au sacrifice; s'est fait tué ans l'accomplissement de son devoir".
Croix de guerre avec une étoile en bronze.

363e régiment d'infanterie
dont extraits :
COMBAT DU 4 MAI 1917 (Attaque de Berméricourt)
Le 363e R. I., relevé de la ligne le 20 avril 1917, va se reformer dans les caves de Pouillon et de Villers-Franqueux. Il s'y reconstitue hâtivement, sous un bombardement incessant, et rentre de nouveau dans la bataille dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1917.
Le 4 mai 1917, il attaque le village de Berméricourt et la tranchée de Transylvanie, en liaison à gauche avec le 170e R. I., qui attaque le Bois du Champ-du-Seigneur.
Les vagues d'assaut sortent de nos tranchées à 6 h.50 ; les objectifs sont rapidement atteints.
Le 363e s'y heurte à des forces supérieures, sur des organisations incomplètement préparées par l'artillerie, s'accroche au terrain conquis et y résiste, pendant plusieurs heures, à de furieuses contre-attaques. Ayant perdu presque tous ses officiers et la moitié de son effectif et complètement découvert sur sa gauche, par suite du repli du 170e R. I., il reçoit l'ordre de se replier à son tour.
Pertes du 1er au 4 mai 1917 : Officiers, 22 ; Troupe, 777.