PERNALON Claude
Ses origines
Claude PERNALON est né le 28/08/1894 à Saint Etienne sur Chalaronne au
hameau de Corcelles.
Son père Antoine avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née BROYER avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PERNALON mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noirs et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1906 - hameau de Corcelles -
Benoit PERNALON est né le 19/09/1897; il se marie le 6/02/1920 à Saint
Etienne avec Marie Louise JANIN veuve de FALCONNET Jean Claude (voir
fiche).
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
Il est ajourné deux fois de suite pour faiblesse.
La guerre
Claude PERNALON est incorporé au 133e régiment d'infanterie le
8/09/1915.
Il passe au 23e RI le 17/02/1916.
Il est nommé caporal le 14/11/1917.
Il est tué le 15/03/1918 à Bauzemont (Meurthe et Moselle) par éclat
d'obus.
Il est inhumé à COURBESSEAUX (54 - Meurthe-et-Moselle) à la
Nécropole Nationale 'COURBESSEAUX' tombe 786.
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Historique 23e RI |
dont détails :
Concentré à la fin de décembre 1917 dans la région d'Einville, le
Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses pertes, occupa, en
alternant avec les autres régiments de la Division, le secteur de
Bauzemont (près de 1a forêt de Parroy) secteur calme où aucune opération
n'avait été exécutée depuis longtemps, et où, au début de l'occupation
tout au moins, l'activité de l'ennemi ne se manifesta que par quelques
tirs d'artillerie.
Cependant, le haut commandement, averti de l'imminence de l'offensive
allemande, était dans la nécessité de vérifier très exactement, sur tout
le front, l'ordre de bataille ennemi. Il ordonne, dans ce but, de
fréquentes reconnaissances et même des opérations plus importantes,
telles que celle qui fut exécutée, le 21 février, par le 23° R. I.,
devant Réchicourt-la-Petite et à laquelle participa brillamment le 3e
bataillon du Régiment.
Cette opération, très bien montée et remarquablement exécutée, permit de
faire 180 prisonniers (dont 3 officiers) (1), et de constater que les
unités allemandes qui nous faisaient face n'avaient pas été renforcées.
(1) L’adjudant-chef Roux Aymard captura personnellement un capitaine du
7e landwehr.
Dans ces conditions nouvelles, le secteur perdit rapidement son calme
primitif et, surtout à partir du déclenchement de la première offensive
allemande (21 mars), le bombardement journalier et de fréquents coups de
main, rendirent assez pénible le séjour en secteur. |