Saint Etienne
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GUILLON Jean
Ses origines
Jean GUILLON est né le 30/03/1881 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Son père Louis avait 48 ans et était cultivateur.
Sa mère Philiberte née PERNALON avait 25 ans.
GUILLON Jean est le frère de GUILLON Michel.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean GUILLON mesurait 1.60 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22; il est incorporé au 23e RI; il
est libéré le 19/09/1903.
L'article 22 de la loi du 15 juillet 1889 prévoit qu'en temps de
paix, après un an de présence sous les drapeaux, peuvent être envoyés en
congé dans leurs foyers, sur leur demande, jusqu'à la date de leur
passage dans la réserve, les jeunes gens que remplissent effectivement
les devoirs de soutiens indispensables de famille. Les demandes sont
adressées, avant le tirage au sort, au maire de la commune où les jeunes
gens sont domiciliés. Il en sera donné récépissé. Elles doivent
comprendre à l'appui :
1/ Un relevé des contributions payées par la famille et certifié par le
percepteur,
2/ Un avis motivé de trois pères de famille résidant dans la commune et
ayant un fils sous les drapeaux, ou, à défaut, dans la réserve de l'arme
active, et jouissant de leurs droits civils et politiques.
Recensement Saint Etienne 1911 - hameau de Corcelle -
Jean GUILLON se marie à Saint Etienne sur Chalaronne le 27/11/1911 avec
Anne Marie GUILLET (née à Saint Didier sur Chalaronne le 27/05/1889).
Le couple a eu deux enfants :
- Jean Louis né le 8/09/1912; il se marie à Corcelles en Beaujolais avec
Simone Marguerite JAMBON le 15/07/1943.
- Marie Louise née le 11/11/1913; elle se marie le 27/06/1932 à Saint
Didier sur Chalaronne avec Jean COLLOVRAY
La guerre
Jean GUILLON est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 321e RI le 21/09/1914.
Il disparait à Damloup (Meuse) le 6/06/1916.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
25/08/1920.
Activité 321e RI
Le 321e R.I. est le régiment de réserve du 121e R.I. qui tenait garnison
à Montluçon. Recruté dans la région du Centre, il faisait partie de la
63e D.R.
Dès le début des hostilités il est en Alsace ; il prend ensuite une part
active à la bataille de la Marne (Puiseux) et poursuit l'ennemi jusqu'au
plateau de Nouvron, le forçant à dépasser l'Aisne et brisant le 20
septembre 1914, une très violente attaque allemande (ferme de
Confrecourt).
En février 1915, il est en avant de Soissons ; il quitte cette région
pour participer en juin juillet 1915 aux attaques de Quennevières.
Après un nouveau séjour très court devant Soissons, il est en secteur à
Berry-au-Bac (cote 108} où il subit, avec une endurance remarquable, une
guerre incessante de mines et d'engins de tranchées.
En juin 1916 il est à Verdun ; il se signale à l'attaque du fort de
Vaux, réagissant contre une forte tentative d'attaque allemande.
Déjà noté comme un régiment hors de pair, il est choisi pour participer
en Alsace à la formation de cette 133e D. I. qui deviendra la glorieuse
Gauloise. Ses destinées l'appellent à insérer des pages de gloire dans
l'épopée de Verdun. Fleury Douaumont-Bezonvaux marquent les dures et
célèbres étapes de son nouveau séjour dans cette région.
1914
1915
Secteur de
Soissons,
Berry-au-Bac, cote 108.
1916
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