Saint Etienne
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GIMARET Philibert
Ses origines
Philibert GIMARET est né le 17/02/1881 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Son père Thomas* avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née JACQUARD avait 34 ans.
Philibert GIMARET avait une soeur jumelle, Jeanne Marie, décédée le
27/02/1891.
* fils de Georges et de Philiberte dite GAY DRUGUET.
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Thomas GIMARET |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philibert GIMARET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Sa mère était décédée.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 15/11/1902.
Il obtient postérieurement au conseil de révision une dispense article
21 pour "frère mort au service".
Il est libéré le 8/05/1904.
Frères et sœurs : voir lien Geneanet "Thomas GIMARET".
Il se marie à Saint Etienne sur Chalaronne le 29/11/1911 avec Jeanne
Marie GATHERON.
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Jeanne Marie GATHERON |
Le couple aura une fille Jeanne Marie née le 21/09/1913 (décès
7/05/1984 à Baneins) et une autre fille Maria née le 25/07/1914 (A cette
époque le couple habitait hameau du Mont.
La guerre
Philibert GIMARET est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 23/06/1915 à La Fontenelle (Vosges).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA FONTENELLE' BAN-DE-SAPT (88 -
Vosges) Numéro de la sépulture 598
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Historique 23e RI |
dont extraits :
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai
assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du
large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le
sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant
Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré le bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à
l'arrivée des renforts.
A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du
37e Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui
était monté à la Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait
pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments,
une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h15, vers la
crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement
insuffisante.
Malgré les difficultés que présente une progression de nuit dans un
terrain entièrement bouleversé et balayé par le feu intense des
mitrailleuses, nos colonnes d'attaque réalisent d'abord quelques
progrès, mais elles sont arrêtées au lever du jour (3 h. 30) par un
puissant tir de barrage que l'ennemi dirige sur elles.
Reprise le 23 juin à, 9 h. 10, après une nouvelle préparation
d'artillerie encore inefficace, la contre-attaque est définitivement
enrayée.
Le lieutenant-colonel, se rendant compte que de nouveaux efforts ne
sont pas possibles dans l'état des effectifs (réduits de moitié) et des
pertes en cadres (presque tous les commandants de compagnie sont mis
hors de combat), donne l'ordre de s'organiser sur place, sur l'ancienne
troisième ligne de défense, aux abords sud de la cote 627.
Bien que la journée se solde, en définitive, par la perte d'une
importante position, elle n,'en constitue pas moins un glorieux fait
d'armes pour le Régiment en raison de la magnifique résistance qui a été
opposée par nos homes a la puissante poussée de l'ennemi, lequel n'a pas
déversé sur les positions tenues par le 1er bataillon, moins de 15.000
projectiles de tous calibres (allant jusqu'au 210) entre le 22 juin 14
heures et le 23 juin, 1 heure du matin. |