FROMENT Jean
Ses origines
Jean Marie FROMENT est né le 14/08/1890 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Son père Claude (fils de Jacques et de Benoite BRUNEL) avait 39 ans et
était cultivateur.
Sa mère Marguerite née GOIFFON avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FROMENT mesurait 1.66 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne 1901 - Ville Solier -
Froment Claude Antoine né le 1/12/1886 a été blessé par gaz en 1917; il
s'est marié le 10/12/1909 avec Marie Benoite TILLIER; il décède à Balan
le 13/11/1965.
Froment Etienne né le 3/01/1892; il décède à Thoissey le 14/09/1975.
Froment François né le 26/09/1898; il se marie à Lyon le 4/06/1955 avec
Marie Marguerite HERAULT.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de forgeron.
Il est incorporé au 44e RI à Lons le Saunier à compter du 9/10/1911.
Il passe dans la réserve active le 8/11/1913.
La guerre
Jean Marie FROMENT est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il décède suite à des blessures de guerre le 30/10/1914 à l'hôpital
auxiliaire 304 à Antrain sur Couesnon (Ille et Vilaine).
Il est inhumé au Carré militaire 'ANTRAIN S/ COUESNON' Rang de la
sépulture 1 Numéro de la sépulture 8
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44e régiment d'infanterie |
Extraits :
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12
(septembre), il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de
l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ;
toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants,
malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche
aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne.
Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de
recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions
et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont
il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. Puis il se porte sur
le plateau de Vingré qu'il occupe pendant quelques semaines jusqu'au
moment où il est ramené au repos dans la région de Villers-Cotterêts.
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